Michel Besset est le directeur artistique du festival Rock In Opposition au Garric (Tarn). Il est comme une minorité de programmateurs, animé par la passion et la fidélité. Il pense une édition comme on pense un film tout en faisant confiance à son instinct.
Propos captés par Didier Houde.
PS : depuis cet entretien l'association Rocktime a cessé son activité et le festival se pousuivra en un autre lieu et à une autre date désormais :
Zeuhl forcément mais aussi autour, ailleurs et surtout libre de toutes chapelles... Vidéos, sons, archives... le meilleur est à venir... ici ! Definitely Zeuhl but all around it too, elsewhere and above all free from all clans… Videos, sounds, archives … the best is to come… here !
lundi 17 décembre 2018
jeudi 6 décembre 2018
Euro-Rock Press Novembre 2018 Vol.79
Dernier numéro de l'année pour le magazine nippon que nous suivons régulièrement ici. A l'occasion de la publication de l'enregistrement du Marquee 1974, Magma On Tour se penche tout particulièrement sur cette année cruciale...
lundi 3 décembre 2018
Un décembre sans concert ou presque...
On a eu beau compulser tous nos liens, la pêche a été très pauvre pour ce dernier mois d'une année passée bien vite. Alors finissons la avec une nouvelle expérience d'Albert Marcoeur, une fois de plus en Bretagne...
Bert Begar (Albert Marcoeur & Eric Thomas) :
9 : Penvénan, Le Logellou (concert à 18h30).
Bert Begar (Albert Marcoeur & Eric Thomas) :
9 : Penvénan, Le Logellou (concert à 18h30).
jeudi 29 novembre 2018
Magma Live à Tokyo
En mars 2017, mes petits pieds m'ont conduits au pays du Soleil Levant et, bien sûr, une visite chez Disk Union s'imposait pour voir les éditions nippones de Magma ainsi que de bien d'autres formations dans ce temple des cultures musicales. Lieu divisé en plusieurs boutiques sur plusieurs étages et traitant d'un ou plusieurs genres par officine. Un ordre bien japonais, c'est à dire clair, net et bien classé, et optimisé car le coût du mètre carré est un peu plus cher qu'à Saint-Pol-de-Léon (ou alors là où vous souhaitez, de toute manière, j'adore la Bretagne !).
Bon, mais le Japon et Tokyo ce n'est pas que Disk Union, il y a aussi, par exemple, la version locale de Tower Records.
Déjà ce qui est surprenant c'est que cette chaine qui n'est plus présente à New York et aux USA (sauf erreur du rédacteur c'est à dire moi) l'est ici. Une pensée aussi pour Virgin à Londres qui n'est plus.
De plus ce magasin est ouvert assez tard le soir, comme beaucoup de lieux au Japon qui profite des sorties de bureaux et de l'errance des travailleurs japonais (et qui travaillent dur) avant leur retour dans de lointaines banlieues.
Ensuite, c'est le monde qui parcours tous les rayons et qui achète des disques. Certes il doivent bien aussi pirater, mais ils achètent !
Enfin, et c'est le but de ce post, entre des coffrets des Beatles, Bowie et Grateful Dead, deux beaux coffrets de Magma. Rhââ Lovely !
Le Japon est vraiment un pays différent, et merveilleux sous bien des rapports....
Bon, mais le Japon et Tokyo ce n'est pas que Disk Union, il y a aussi, par exemple, la version locale de Tower Records.
Déjà ce qui est surprenant c'est que cette chaine qui n'est plus présente à New York et aux USA (sauf erreur du rédacteur c'est à dire moi) l'est ici. Une pensée aussi pour Virgin à Londres qui n'est plus.
De plus ce magasin est ouvert assez tard le soir, comme beaucoup de lieux au Japon qui profite des sorties de bureaux et de l'errance des travailleurs japonais (et qui travaillent dur) avant leur retour dans de lointaines banlieues.
Ensuite, c'est le monde qui parcours tous les rayons et qui achète des disques. Certes il doivent bien aussi pirater, mais ils achètent !
Enfin, et c'est le but de ce post, entre des coffrets des Beatles, Bowie et Grateful Dead, deux beaux coffrets de Magma. Rhââ Lovely !
Le Japon est vraiment un pays différent, et merveilleux sous bien des rapports....
mardi 6 novembre 2018
Le prochain disque de Yochk'O Seffer en souscription
Le disque s'intitulera Sugarzo Terep et est présenté comme la continuation du Neffesh Music des années 70. On retrouvera donc des cordes, bien sûr, ainsi qu'une énergique section rythmique avec la surprise d'y retrouver Philippe Gleizes !
Afin de finaliser ce projet, un financement participatif est ouvert ICI
Afin de finaliser ce projet, un financement participatif est ouvert ICI
jeudi 1 novembre 2018
Novembre en concerts
Petit programme pour ce mois ! Voila de quoi se lamenter comme il y a 2000 ans, les temps sont difficiles, vivement le jour du néant !
PS : voici quand même quelques dates histoires de rester vivants et en mouvement...
Aria Primitiva :
2 : Salzburg.
3 : Vienne.
Chantier Public (Marcoeur - Gouriérec - Magne) :
3 : Fresnay en Retz.
Himiko :
23 : Les Lilas, Le Triton.
Christian Vander Piano Solo :
3 : La Haye, Crossing Border Festival. (+Stella Vander).
6 : Marseille, le HangArt, Complet !
PS : voici quand même quelques dates histoires de rester vivants et en mouvement...
Aria Primitiva :
2 : Salzburg.
3 : Vienne.
Chantier Public (Marcoeur - Gouriérec - Magne) :
3 : Fresnay en Retz.
Himiko :
23 : Les Lilas, Le Triton.
Christian Vander Piano Solo :
3 : La Haye, Crossing Border Festival. (+Stella Vander).
6 : Marseille, le HangArt, Complet !
lundi 29 octobre 2018
Christian Vander Trio au Triton, ou les retrouvailles avec Emmanuel Borghi
Alors, oui, après dix années d'interlude, c'est bien de retrouvailles qu'il s'agit entre Christian et Emmanuel. Et du coup avec Philippe également...
L'annonce de ces deux concerts, des 19 et 20 octobre 2018, a un peu surpris, mais cela a permis par la même occasion de copieusement remplir le Triton, place incontournable de la planète Vander ! C'est déjà un premier bon point. Et qui n'est pas sans m'en rappeler un autre, le retour de Janik Top dans la sphère Magma en 2005 et déjà au Triton. Si cette dernière fût véritablement poignante, explosive et remplie de bonheur (si si), celle avec Manu (si tu me permets) fût plus discrète, feutrée mais pas sans vibrations, bien au contraire.
Pour avoir croisé Emmanuel en fin d'après midi, il m'a semblé qu'il y avait comme une légère note d'inconnue, un je ne sais de "est-ce que tout va bien se passer ?" sur son visage. Après, Emmanuel n'est pas particulièrement extraverti, plutôt concentré dans ses pensées ou sur son sujet. Et puis ce n'est que mon impression à ce moment là...
Les portes se sont ouvertes vers 20h00, laissant entrer une foule d'aficionados et de passionnés, de spectateurs exigeants ou décontractés. Quelques visages connus et qui suivent depuis de longues années ce mentor qu'est Christian sous toutes ses formes, jazz ou non. Et devant, une jolie et charmante demoiselle vue à Vienne et Dommartin, Maud, 22 ans, remplie de bonnes intensions, impatiente de découvrir les lieux et cette formule et qui, en plus, va aller à La Haye. La relève est là et bien là !
Tout le monde s'assoie, discute et attend dans la bonne humeur. Jean-Pierre Vivante, comme à son habitude, vient nous présenter la soirée en quelques phrases, relevant le fait que, en cette première journée de vacances scolaires, l'assistance était plutôt composée de grand-parents que d'enfants, ce n'est pas faux, mais tout ça, c'est bien plus dans la tête que dans les veines, et là, nous avons pu gagner quelques années. Enfin je crois !
Et les trois comparses arrivent. Christian dans sa tenue classique, Philippe et sa belle casquette de cuir et Emmanuel dans une belle chemise en jean (on s'en fout, c'est vrais, mais je vous le dis quand même, après tout, c'est mon texte et j'y mets ce que je veux !). Tout le monde s'installe, se concentre et nous voilà partis pour une belle soirée coltranienne.
Alternance de moments forts ou plus en douceur mais ça attaque dur, le piano répondant à la batterie, ou l'inverse, ou les deux, on ne sait plus ! Les titres s'enchainent, on ne voit pas le temps passer, tellement absorbé que nous sommes par la qualité de la musique offerte.
Une belle progression de l'intensité dans ce premier set, finissant par un Dear Mac du feu de Dieu... Ca cogne, ça tape, ça claque, ça frappe, il y a plus que de l'électricité dans l'air, il y a du feu ardent qui coule dans nos oreilles.
Une petite pause d'une quinzaine de minutes arrive à propos pour reposer un peu nos artistes et nous permet de dégourdir nos jambes et nos gosiers.
La reprise est dans la continuité, à savoir cette même alternance dans l'intensité mais pas de relaxation !
Philippe nous gratifiant au passage d'un solo où il nous a prouvé, s'il le fallait, tout son talent, même s'il est le plus effacé des trois, bien dans sa bulle et pas toujours bien perceptible sachant que ça tape fort par ailleurs...
Christian y va aussi d'un petit solo, d'autant plus petit si l'on regarde quelques années en arrière. Mais bon, peu importe le nombre de minutes, ce condensé bref suffit à calmer notre dépendance aux cuivres et peaux vrombissants.
Et non, Emmanuel ne nous a pas offert de solo, aussi petit soit-il. Par contre, étant placé juste à coté de lui, j'ai pu admiré de près non seulement sa virtuosité mais aussi son jeu très percutant, sa manière d'enfoncer ses doigts dans les touches du piano. Vous voyez ce que je veux dire ? Non ? Et bien moi c'est l'impression que cela me donnait, comme s'il plongeait entre les blanches et les noires.
Le Trio s'efface quelques instants, vite rappelé par le public pour terminer par un Equinox clôturant cette très belle soirée.
Nous avons eu droit à deux bonnes heures de musique, de Coltrane bien sûr, mais aussi de Michel Graillier et McCoy Tyner. Finalement l'un étant dédié au pianiste du Maître et l'autre étant son pianiste, nous sommes bien dans la marmite du grand John.
Cette soirée, comme annoncée plus haut, marque les retrouvailles de ces deux grands musiciens qui, après avoir débutés en avril 1987 et avoir collaboré dans pratiquement toutes les formations (excepté Fusion), s'étaient finalement séparés en février 2008, à notre grand désespoir, et entrainant le départ des enfants Paganotti par la même occasion. Alors oui, ce sont donc bien, rien que pour ça, deux soirées événementielles !
Enfin, le Christian Vander Quartet ayant œuvré il y a peu, cela permet aussi si l'on veut comparer ces deux formations, de dire que le jeu de Philippe Dardelle est plus discret et moins démonstratif que celui d'Emmanuel Grimonprez, et que le jeu des pianistes est forcément différent puisque Laurent Fickelson est plus dans l'accompagnement alors qu'Emmanuel Borghi doit aussi prendre les rôles des solistes que sont Eric Prost et Jean-Michel Couchet.
Et pour finir, je n'ai assisté qu'à la première des deux soirées, je suppose que la deuxième fût de la même trempe, voire même plus forte car les interrogations des musiciens (en avaient-ils vraiment ou encore...) étaient forcément dissipées. Ce qui me fait regretter de n'avoir pu être disponible pour celle-ci aussi...
L'annonce de ces deux concerts, des 19 et 20 octobre 2018, a un peu surpris, mais cela a permis par la même occasion de copieusement remplir le Triton, place incontournable de la planète Vander ! C'est déjà un premier bon point. Et qui n'est pas sans m'en rappeler un autre, le retour de Janik Top dans la sphère Magma en 2005 et déjà au Triton. Si cette dernière fût véritablement poignante, explosive et remplie de bonheur (si si), celle avec Manu (si tu me permets) fût plus discrète, feutrée mais pas sans vibrations, bien au contraire.
Pour avoir croisé Emmanuel en fin d'après midi, il m'a semblé qu'il y avait comme une légère note d'inconnue, un je ne sais de "est-ce que tout va bien se passer ?" sur son visage. Après, Emmanuel n'est pas particulièrement extraverti, plutôt concentré dans ses pensées ou sur son sujet. Et puis ce n'est que mon impression à ce moment là...
Les portes se sont ouvertes vers 20h00, laissant entrer une foule d'aficionados et de passionnés, de spectateurs exigeants ou décontractés. Quelques visages connus et qui suivent depuis de longues années ce mentor qu'est Christian sous toutes ses formes, jazz ou non. Et devant, une jolie et charmante demoiselle vue à Vienne et Dommartin, Maud, 22 ans, remplie de bonnes intensions, impatiente de découvrir les lieux et cette formule et qui, en plus, va aller à La Haye. La relève est là et bien là !
Tout le monde s'assoie, discute et attend dans la bonne humeur. Jean-Pierre Vivante, comme à son habitude, vient nous présenter la soirée en quelques phrases, relevant le fait que, en cette première journée de vacances scolaires, l'assistance était plutôt composée de grand-parents que d'enfants, ce n'est pas faux, mais tout ça, c'est bien plus dans la tête que dans les veines, et là, nous avons pu gagner quelques années. Enfin je crois !
Et les trois comparses arrivent. Christian dans sa tenue classique, Philippe et sa belle casquette de cuir et Emmanuel dans une belle chemise en jean (on s'en fout, c'est vrais, mais je vous le dis quand même, après tout, c'est mon texte et j'y mets ce que je veux !). Tout le monde s'installe, se concentre et nous voilà partis pour une belle soirée coltranienne.
Alternance de moments forts ou plus en douceur mais ça attaque dur, le piano répondant à la batterie, ou l'inverse, ou les deux, on ne sait plus ! Les titres s'enchainent, on ne voit pas le temps passer, tellement absorbé que nous sommes par la qualité de la musique offerte.
Une belle progression de l'intensité dans ce premier set, finissant par un Dear Mac du feu de Dieu... Ca cogne, ça tape, ça claque, ça frappe, il y a plus que de l'électricité dans l'air, il y a du feu ardent qui coule dans nos oreilles.
Une petite pause d'une quinzaine de minutes arrive à propos pour reposer un peu nos artistes et nous permet de dégourdir nos jambes et nos gosiers.
La reprise est dans la continuité, à savoir cette même alternance dans l'intensité mais pas de relaxation !
Philippe nous gratifiant au passage d'un solo où il nous a prouvé, s'il le fallait, tout son talent, même s'il est le plus effacé des trois, bien dans sa bulle et pas toujours bien perceptible sachant que ça tape fort par ailleurs...
Christian y va aussi d'un petit solo, d'autant plus petit si l'on regarde quelques années en arrière. Mais bon, peu importe le nombre de minutes, ce condensé bref suffit à calmer notre dépendance aux cuivres et peaux vrombissants.
Et non, Emmanuel ne nous a pas offert de solo, aussi petit soit-il. Par contre, étant placé juste à coté de lui, j'ai pu admiré de près non seulement sa virtuosité mais aussi son jeu très percutant, sa manière d'enfoncer ses doigts dans les touches du piano. Vous voyez ce que je veux dire ? Non ? Et bien moi c'est l'impression que cela me donnait, comme s'il plongeait entre les blanches et les noires.
Le Trio s'efface quelques instants, vite rappelé par le public pour terminer par un Equinox clôturant cette très belle soirée.
Nous avons eu droit à deux bonnes heures de musique, de Coltrane bien sûr, mais aussi de Michel Graillier et McCoy Tyner. Finalement l'un étant dédié au pianiste du Maître et l'autre étant son pianiste, nous sommes bien dans la marmite du grand John.
Cette soirée, comme annoncée plus haut, marque les retrouvailles de ces deux grands musiciens qui, après avoir débutés en avril 1987 et avoir collaboré dans pratiquement toutes les formations (excepté Fusion), s'étaient finalement séparés en février 2008, à notre grand désespoir, et entrainant le départ des enfants Paganotti par la même occasion. Alors oui, ce sont donc bien, rien que pour ça, deux soirées événementielles !
Enfin, le Christian Vander Quartet ayant œuvré il y a peu, cela permet aussi si l'on veut comparer ces deux formations, de dire que le jeu de Philippe Dardelle est plus discret et moins démonstratif que celui d'Emmanuel Grimonprez, et que le jeu des pianistes est forcément différent puisque Laurent Fickelson est plus dans l'accompagnement alors qu'Emmanuel Borghi doit aussi prendre les rôles des solistes que sont Eric Prost et Jean-Michel Couchet.
Et pour finir, je n'ai assisté qu'à la première des deux soirées, je suppose que la deuxième fût de la même trempe, voire même plus forte car les interrogations des musiciens (en avaient-ils vraiment ou encore...) étaient forcément dissipées. Ce qui me fait regretter de n'avoir pu être disponible pour celle-ci aussi...
mardi 23 octobre 2018
L'entretien promotionnel d'Albert Marcoeur
C'est Michel Besset qui le disait, le moment était "historique" ! Albert Marcoeur était au Festival Rock In Opposition 2018. Sur scène avec le Quatuor Béla pour "Si Oui, Oui... Sinon, Non" le Samedi soir, concert poétique et lyrique avec un Albert Marcoeur particulièrement détendu qui arrivait même à danser assis. Albert était arrivé au festival le Vendredi et il a mangé avec appétit la musique servie pendant ces trois jours. Retrouvons le, le dimanche, pour son regard jeune sur ce festival, ses aventures avec la Sacem et son actualité.
Entretien réalisé par Didier Houde
Entretien réalisé par Didier Houde
mercredi 10 octobre 2018
Minimum Vital retrouve son batteur et fête cela en concert
Nos amis de Minimum Vital seront en concert le Vendredi 19 Octobre au Splendid de Langoiran, en Gironde bien entendu... Et surprise, le groupe retrouve Charly Berna à la batterie ! L'époque du trio semble donc être révolue...
mardi 9 octobre 2018
Christian et Stella Vander, Piano Solo, Piano Duo !
A ses débuts, étrangement, la formule du Christian Vander Solo était parfois une formule en duo car Stella était présente sur un certain nombres de titres.
Puis s'en est allée...
Le 3 novembre prochain, à La Haye, aura lieu les "retrouvailles" pour un concert rare lors du Crossing Border Festival. Stella y sera plus présente et le répertoire sera en partie revu avec d'autres titres, peut être des inédits d'un prochain album de Stella ? Allez voir, allez savoir...
Avec également le même jour une rencontre avec Steve Davis, comme quoi !
Christian et Stella Vander, Theater aan het Spui, Den Haag, Netherland.
Infos et billetterie Ici
Puis s'en est allée...
Le 3 novembre prochain, à La Haye, aura lieu les "retrouvailles" pour un concert rare lors du Crossing Border Festival. Stella y sera plus présente et le répertoire sera en partie revu avec d'autres titres, peut être des inédits d'un prochain album de Stella ? Allez voir, allez savoir...
Avec également le même jour une rencontre avec Steve Davis, comme quoi !
Christian et Stella Vander, Theater aan het Spui, Den Haag, Netherland.
Infos et billetterie Ici
mercredi 3 octobre 2018
Christian Vander en piano solo à Marseille le 6 Novembre et c'est gratuit !
Les occasions sont rares de voir Christian Vander en solo. Ce sera le cas le 6 Novembre à Marseille dans une petite salle. En plus le concert est gratuit mais le nombre de places très limité et uniquement sur réservation... A la base l'information ne devait pas circuler mais KSZ ne pouvait évidemment pas rester sans voix sur un tel évènement.
Tous les détails sont indiqués dans l'affiche ci-jointe... Et merci à Evelyne pour l'info !
Tous les détails sont indiqués dans l'affiche ci-jointe... Et merci à Evelyne pour l'info !
lundi 1 octobre 2018
Free Human Zoo en concert le 6 Octobre
C'est un évènement rare et donc à ne pas rater, Free Human Zoo sera en concert à Presles Samedi prochain, en prélude à la sortie de son nouvel opus, No Wind Tonight.
Tous les renseignements utiles sont sur l'affiche...
Tous les renseignements utiles sont sur l'affiche...
dimanche 23 septembre 2018
Martin peint Michel et Bernard
Martin Lartigue a été enfant au cinéma. Puis, comme "il faut du temps pour devenir jeune" (Picasso), il a déboutonné sa chemise, relevé ses manches, pour dessiner peindre et sculpter. Il imagine les affiches du festival d'Uzeste depuis des années. C'est là-bas, dans l'Estaminet, qu'il évoque les pochettes de disques de Michel Graillier et Bernard Lubat.
(extrait d'un entretien réalisé par Didier Houde en Août 2018 et diffusé bientôt sur Radio Campus et Alternantes FM).
(extrait d'un entretien réalisé par Didier Houde en Août 2018 et diffusé bientôt sur Radio Campus et Alternantes FM).
samedi 22 septembre 2018
Santa Fe, New Mexico, la Zeuhl a encore frappé !
Oui, à travers la France et le monde nous pouvons tomber de temps en temps sur un objet ou un logo nous faisant penser à une célèbre formation hexagonale.
Ici nous sommes dans l'Ouest américain, dans une très belle ville bien agréable à vivre, entourée de montagnes et enneigées l'hiver et assez proche de Taos, entre autres, et son pueblo amérindien occupé de manière continue depuis XIIIe siècle, mais ça, c'est une autre histoire !
Sticker trouvé sur une vitrine de boutique dans le vieux centre de Santa Fe.
Ici nous sommes dans l'Ouest américain, dans une très belle ville bien agréable à vivre, entourée de montagnes et enneigées l'hiver et assez proche de Taos, entre autres, et son pueblo amérindien occupé de manière continue depuis XIIIe siècle, mais ça, c'est une autre histoire !
Sticker trouvé sur une vitrine de boutique dans le vieux centre de Santa Fe.
dimanche 9 septembre 2018
Dün se reforme pour un unique concert
Groupe devenu mythique auprès d'un cerain public, la formation nantaise va se retrouver exceptionnellement le 30 Septembre prochain à l'occasion du 40 eme anniversaire du festival de Carquefou...
lundi 3 septembre 2018
Les concerts de Septembre
La rentrée est là et avec elle son lot, réduit, de concerts. Heureusement le festival RIO et la Triton sauvent un peu la donne...
Band of Dogs + Théo Ceccaldi :
14 : Les Lilas, Le Triton.
Festival Rock in Opposition (Albert Marcoeur, Jean Louis, Ptäh, Quatuor Béla...) :
14 au 16 : Carmaux,
Ptäh :
7 : Saint Martin de Seignanx, Catach festival.
14 : Cap Breton, Le Circus.
16 : Carmaux, festival RIO.
Wax'In :
7 : Les Lilas, Le Triton.
8 : Oricourt (70), Festival Jazz.
Band of Dogs + Théo Ceccaldi :
14 : Les Lilas, Le Triton.
Festival Rock in Opposition (Albert Marcoeur, Jean Louis, Ptäh, Quatuor Béla...) :
14 au 16 : Carmaux,
Ptäh :
7 : Saint Martin de Seignanx, Catach festival.
14 : Cap Breton, Le Circus.
16 : Carmaux, festival RIO.
Wax'In :
7 : Les Lilas, Le Triton.
8 : Oricourt (70), Festival Jazz.
dimanche 2 septembre 2018
3 concerts pour Le collectif Ptäh en Septembre
Ce collectif qui joue la musique de Magma depuis plusieurs années, va se produire trois fois ce mois çi. Pas d'info sur le répertoire mais quelques surprises pourraient être à l'ordre du jour. Amis landais et girondins bougez-vous !
Rappelons que c'est Jérome Martineau-Ricotti qui tient les claviers dans le groupe...
Rappelons que c'est Jérome Martineau-Ricotti qui tient les claviers dans le groupe...
samedi 1 septembre 2018
Euro-Rock press vol.78
On le sait, la presse japonaise est fidèle et cette nouvelle parution traite donc de l'année 2015...
mercredi 29 août 2018
Wax'in fait sa rentrée au Triton le 7 Septembre
Le groupe composé de Philippe Bussonnet, Médéric Collignon, Christophe Godin et Franck Vaillant est à l'affiche du batracien des Lilas. Pour fêter sa réouverture, la salle propose à l'occasion de ce concert une opération "une place achetée - une place offerte" en téléphonant au 01.49.72.83.13.
dimanche 12 août 2018
Christian Vander Quintet en campagne à la campagne, Dommartin le Franc le 2 août 2018
Changement de programme et changement de décor. Après Magma aux arènes antiques de Vienne, nous voici en quintet de jazz et presqu'au milieu des champs !
Hors passionné de métallurgie ou habitant de la région, on ne devait pas être beaucoup à connaitre Dommartin-le-Franc avant ce concert. Pas moi en tout cas.
Petit village du nord de la Haute-Marne et pourtant en-bas de ce département. En basse altitude quoi ! Proche de Saint-Dizier et dans un ancien bassin métallurgique fondé à la fin du XVe, et ayant conservé un des rares anciens haut-fourneaux du début de la révolution industrielle française, datant de 1834 et intégré au Métallurgic Park, précisément où a eu lieu le concert de ce post. A noté aussi que la société Guimard, a qui l'on doit, entre autres, les bouches de métro parisiennes du début XXe, était installée à Saint-Dizier. Aujourd'hui le cadre est plutôt bucolique et agricole, seuls quelques forgerons d'arts opèrent encore dans les environs.
Le Métallurgic Park, qui a accueilli un des concerts de cet "Estival Jazz" et qui fait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Dizier, est traversé par une petite rivière, la Blaise (très à l'aise dans son vallon...) et dispose de quelques bâtiments du XIXe dont le clou du lieu est le haut-fourneau, le tout dans une scénographie audiovisuelle très moderne.
Ce qui est bien aussi dans ce genre de lieu éloigné des métropoles, et aussi parce que nos musiciens ne se prennent pas pour des stars, c'est qu'en déambulant dans le Park, on peut les croiser et avoir quelques mots avec eux. De plus, en étant sympathique avec les gardiens, j'ai pu assister à la balance, tout comme deux ou trois autres personnes. Une scène démontable dans l'herbe verte sise à un mètre du sol, 10x5 mètres environ, quelques spots à leds, une sono légère mais efficace en face et une douzaine de rangs de chaises pour environ 200 à 220 spectateurs (non, je ne les ai pas comptées).
Une balance très joyeuse, où les musiciens prenaient leurs repères, plaisantaient et se chambraient entre eux. Oui, nous sommes très loin du Top 50 et de l'égo des vrais ou pseudos étoiles ! Quelques thèmes du soir abordés, des réglages d'instruments, des discussions avec les sonorisateurs, bref, deux bonnes heures qui auguraient d'une belle soirée. Les artistes sont ensuite partis se restaurer, à l'exception notoire et habituelle de Christian qui préfère diner après le concert, les techniciens s'afférent aux derniers détails de leur coté.
Je suis reparti dans la file d'attente, enfin, avec les 5 ou 6 personnes présentes en avance, le reste du public arrivant gentiment à compter de 19h30. Et là, comme ce n'est pas Magma, pas du tout le même public, en plus nous ne sommes pas à Paris, et je vois arriver des familles avec les enfants en bas âge accompagnées des aïeuls, des poussettes, de la détente, des cris de joie, du bonheur. Un public tintinophile, disons un public de 7 à 77 ans comme disait la pub du journal Tintin !! Et ce doit être une bonne partie du village et des environs qui compose l'assistance, il y avait même à coté de moi un couple de Dommartinois (ou niens) qui, depuis qu'il habitait ici (37 ans) n'était jamais venu au Métallurgic Park, distant de 50 mètres comme il disait. Oui, Christian a un pouvoir que n'ont pas les autres... Ambiance bon enfant, discussion sur le groupe du soir, c'est qui, c'est quoi, ah du jazz ! Certains avaient mêmes des paniers repas, ça ressemblait vraiment à une sortie dominicale !!!
Petite fouille avant d'entrée et hop, étant le premier, à entrer, ticket n° 1, une première pour moi. C'est pas bien, mais je m'étais réservé la place au premier rang et presqu'au milieu, après tout, j'était là depuis le milieu de l'après midi, et puis en tant que reporter pour Kosmik Muzik, il faut bien avoir des petits avantages...
Derrière moi, quand même quelqu'un vu à Vienne. Maud, 22 ans, aperçue aussi à la balance, et c'est bien la seule, me semble-t-il, qui a fait les deux concerts. 22 ans, si la relève lui ressemble, bravo, venant des Ardennes, faire Vienne et Dommartin prouve qu'elle se passionne pour toute l'œuvre de Christian et y consacre ses moyens. Je retrouve aussi mes voisins, enfin les voisins du Métallurgic de 37 ans croisés dans la file d'attente et des cousins de Christian, j'y reviendrai.
L'avantage de l'été, c'est qu'il fait bon et qu'il fait clair assez tard, par contre dès la tombée du jour, nous avons eu droit à des petites mouches de moisson très .. chiantes, oui, il n'y a pas d'autre mot. Tout le monde se grattait, les musiciens et les spectateurs, enfin plus nous parce que eux ne pouvaient pas forcément le faire quant ils en avaient envie.
Concert en deux parties et un rappel, démarrage pas exactement à l'heure mais c'est pas grave, et répertoire très coltranien, même que coltranien, à savoir : Afro Blue, Moment's Notice, Body and Soul, Lonnie's Lament, Impressions, India, Naima, Transition, My Favorite Things, et Equinox en rappel. Nos musiciens se connaissent très bien, ça coule comme de la lave d'un volcan, c'est brûlant, incandescent, net et sans bavure. Un petit problème vite réglé au piano et Emmanuel qui a des soucis de retours. Là aussi la solution finit par être trouvée assez rapidement. Les titres s'enchainent, enfin s'enchainent c'est vite dit, comme ce ne sont pas des standards de 3 ou 4 minutes. Et c'est tant mieux pour notre plaisir.
Les saxophones alternent ou non leurs parties, ou laissent aussi le piano aller de l'avant, il n'y aura pas de dixième de seconde sans note jouée. Jean-Michel tantôt au sax alto et tantôt au soprano, nous livre une prestation endiablée, très convaincante. Eric lui argumentant avec son sax ténor, est un peu (un tout petit peu) plus en discrétion, ses parties étant moins nombreuses, ça ne l'empêche pas, sur le coté de la scène, de poursuivre le rythme, il est bien dedans, il n'y a rien à dire.
Laurent, bien appliqué derrière son clavier, à l'unisson de tous dans l'hommage à la musique céleste rendu ce soir et fidèle à son dévouement pour la musique nous ferait presque oublier qu'il est là. Discret et pourtant il a un beau quart de queue rutilant sous ses doigts, mais ses notes sont tellement "justes" qu'on aurait tendance à ne voir que les autres.
Emmanuel, avec une basse de location parfaitement maitrisée, la triture, la bascule, la martèle, lui fait sortir tout ce qu'elle a dans son coffre, et quel coffre ! Ses mains et ses bras l'enlace, il coulisse le long du manche dans un tango incroyable. Pas grand et pas épais Manu, mais quelle énergie nous a-t-il offert encore une fois.
Et voilà. Ah non, comment ça et voilà, pourrait-on parler d'un concert du "Christian Vander Quintet" sans parler de son meneur ? Bien sûr que non... Dire que Christian est à l'aise dans ce registre est un euphémisme. Il est cette musique, elle coule dans ses veines et transpire par sa peau. Chacun son mentor, pour lui, c'est John Coltrane, et ne pouvant et ne voulant imiter cette musique il ne peut alors que la jouer, que la partager avec nous, en trio, quartet ou quintet pour lui rendre hommage. Hommage au créateur, mais aussi pour ce qu'il a apporter à l'art et l'histoire de la musique. Le visage de Christian passe par toutes les grimaces possibles, par tous les sourires aussi. Les cymbales vibrent encore de ses coups de baguettes, à l'unisson avec les peaux qui résonnent toujours. Et puis, eh eh, un petit solo de batterie, rien que pour nous tous présents ce soir. Certes pas très long, nous ne sommes plus dans les années 70, mais, musiciens comme public, nous avion tous les yeux et les oreilles rivés vers le maestro. Je vous l'ai dis, ou je vous le dis, il fallait y être !!
Les deux sets terminés, nos héros du soir sortent de scène, pour une petite pause méritée mais surtout pour entendre le public chaleureux les réclamer à nouveau. Et là encore, rien n'est ici comme ailleurs. Le public acclame et entonne un vibrant "Christian, Christian, Christian..." et oui, d'habitude c'est ou "Magma, Magma..." ou alors juste des applaudissements et tapage de pieds, là non, c'est Christian que l'on réclame. Il faut dire que, étant lui même un enfant du pays et ayant de nombreux cousins dans les environs et dans le public, ça change la donne, ça faisait même un peu cousinade...
Il est bientôt 23h00, ils remontent tous pour un dernier "Equinox" et Christian prend le micro pour dire à tous combien il est heureux ici, combien il est fier d'être Haut-Marnais et qu'il souhaite une longue vie à ce festival. Nous aussi.
Quelle belle nuit d'été, qui n'était pas un songe mais une splendide réalité, comme dirait l'ami William...
PS : pour ce qui concerne les présents ou non de ce concert, nulle pensée moraliste de ma part, après tout il y a encore 3 ans, je ne bougeais pas de Paris ou sa banlieue (rien qu'au Triton, tout y est : Magma, Offering, C Vander Solo, Trio...) alors pourquoi aller ailleurs me disais-je. J'avais tord, ambiances bien différentes. Par contre pour ceux qui ne voient que Magma en occultant les autres formations, là...
Hors passionné de métallurgie ou habitant de la région, on ne devait pas être beaucoup à connaitre Dommartin-le-Franc avant ce concert. Pas moi en tout cas.
Petit village du nord de la Haute-Marne et pourtant en-bas de ce département. En basse altitude quoi ! Proche de Saint-Dizier et dans un ancien bassin métallurgique fondé à la fin du XVe, et ayant conservé un des rares anciens haut-fourneaux du début de la révolution industrielle française, datant de 1834 et intégré au Métallurgic Park, précisément où a eu lieu le concert de ce post. A noté aussi que la société Guimard, a qui l'on doit, entre autres, les bouches de métro parisiennes du début XXe, était installée à Saint-Dizier. Aujourd'hui le cadre est plutôt bucolique et agricole, seuls quelques forgerons d'arts opèrent encore dans les environs.
Le Métallurgic Park, qui a accueilli un des concerts de cet "Estival Jazz" et qui fait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Dizier, est traversé par une petite rivière, la Blaise (très à l'aise dans son vallon...) et dispose de quelques bâtiments du XIXe dont le clou du lieu est le haut-fourneau, le tout dans une scénographie audiovisuelle très moderne.
Ce qui est bien aussi dans ce genre de lieu éloigné des métropoles, et aussi parce que nos musiciens ne se prennent pas pour des stars, c'est qu'en déambulant dans le Park, on peut les croiser et avoir quelques mots avec eux. De plus, en étant sympathique avec les gardiens, j'ai pu assister à la balance, tout comme deux ou trois autres personnes. Une scène démontable dans l'herbe verte sise à un mètre du sol, 10x5 mètres environ, quelques spots à leds, une sono légère mais efficace en face et une douzaine de rangs de chaises pour environ 200 à 220 spectateurs (non, je ne les ai pas comptées).
Une balance très joyeuse, où les musiciens prenaient leurs repères, plaisantaient et se chambraient entre eux. Oui, nous sommes très loin du Top 50 et de l'égo des vrais ou pseudos étoiles ! Quelques thèmes du soir abordés, des réglages d'instruments, des discussions avec les sonorisateurs, bref, deux bonnes heures qui auguraient d'une belle soirée. Les artistes sont ensuite partis se restaurer, à l'exception notoire et habituelle de Christian qui préfère diner après le concert, les techniciens s'afférent aux derniers détails de leur coté.
Je suis reparti dans la file d'attente, enfin, avec les 5 ou 6 personnes présentes en avance, le reste du public arrivant gentiment à compter de 19h30. Et là, comme ce n'est pas Magma, pas du tout le même public, en plus nous ne sommes pas à Paris, et je vois arriver des familles avec les enfants en bas âge accompagnées des aïeuls, des poussettes, de la détente, des cris de joie, du bonheur. Un public tintinophile, disons un public de 7 à 77 ans comme disait la pub du journal Tintin !! Et ce doit être une bonne partie du village et des environs qui compose l'assistance, il y avait même à coté de moi un couple de Dommartinois (ou niens) qui, depuis qu'il habitait ici (37 ans) n'était jamais venu au Métallurgic Park, distant de 50 mètres comme il disait. Oui, Christian a un pouvoir que n'ont pas les autres... Ambiance bon enfant, discussion sur le groupe du soir, c'est qui, c'est quoi, ah du jazz ! Certains avaient mêmes des paniers repas, ça ressemblait vraiment à une sortie dominicale !!!
Petite fouille avant d'entrée et hop, étant le premier, à entrer, ticket n° 1, une première pour moi. C'est pas bien, mais je m'étais réservé la place au premier rang et presqu'au milieu, après tout, j'était là depuis le milieu de l'après midi, et puis en tant que reporter pour Kosmik Muzik, il faut bien avoir des petits avantages...
Derrière moi, quand même quelqu'un vu à Vienne. Maud, 22 ans, aperçue aussi à la balance, et c'est bien la seule, me semble-t-il, qui a fait les deux concerts. 22 ans, si la relève lui ressemble, bravo, venant des Ardennes, faire Vienne et Dommartin prouve qu'elle se passionne pour toute l'œuvre de Christian et y consacre ses moyens. Je retrouve aussi mes voisins, enfin les voisins du Métallurgic de 37 ans croisés dans la file d'attente et des cousins de Christian, j'y reviendrai.
L'avantage de l'été, c'est qu'il fait bon et qu'il fait clair assez tard, par contre dès la tombée du jour, nous avons eu droit à des petites mouches de moisson très .. chiantes, oui, il n'y a pas d'autre mot. Tout le monde se grattait, les musiciens et les spectateurs, enfin plus nous parce que eux ne pouvaient pas forcément le faire quant ils en avaient envie.
Concert en deux parties et un rappel, démarrage pas exactement à l'heure mais c'est pas grave, et répertoire très coltranien, même que coltranien, à savoir : Afro Blue, Moment's Notice, Body and Soul, Lonnie's Lament, Impressions, India, Naima, Transition, My Favorite Things, et Equinox en rappel. Nos musiciens se connaissent très bien, ça coule comme de la lave d'un volcan, c'est brûlant, incandescent, net et sans bavure. Un petit problème vite réglé au piano et Emmanuel qui a des soucis de retours. Là aussi la solution finit par être trouvée assez rapidement. Les titres s'enchainent, enfin s'enchainent c'est vite dit, comme ce ne sont pas des standards de 3 ou 4 minutes. Et c'est tant mieux pour notre plaisir.
Les saxophones alternent ou non leurs parties, ou laissent aussi le piano aller de l'avant, il n'y aura pas de dixième de seconde sans note jouée. Jean-Michel tantôt au sax alto et tantôt au soprano, nous livre une prestation endiablée, très convaincante. Eric lui argumentant avec son sax ténor, est un peu (un tout petit peu) plus en discrétion, ses parties étant moins nombreuses, ça ne l'empêche pas, sur le coté de la scène, de poursuivre le rythme, il est bien dedans, il n'y a rien à dire.
Laurent, bien appliqué derrière son clavier, à l'unisson de tous dans l'hommage à la musique céleste rendu ce soir et fidèle à son dévouement pour la musique nous ferait presque oublier qu'il est là. Discret et pourtant il a un beau quart de queue rutilant sous ses doigts, mais ses notes sont tellement "justes" qu'on aurait tendance à ne voir que les autres.
Emmanuel, avec une basse de location parfaitement maitrisée, la triture, la bascule, la martèle, lui fait sortir tout ce qu'elle a dans son coffre, et quel coffre ! Ses mains et ses bras l'enlace, il coulisse le long du manche dans un tango incroyable. Pas grand et pas épais Manu, mais quelle énergie nous a-t-il offert encore une fois.
Et voilà. Ah non, comment ça et voilà, pourrait-on parler d'un concert du "Christian Vander Quintet" sans parler de son meneur ? Bien sûr que non... Dire que Christian est à l'aise dans ce registre est un euphémisme. Il est cette musique, elle coule dans ses veines et transpire par sa peau. Chacun son mentor, pour lui, c'est John Coltrane, et ne pouvant et ne voulant imiter cette musique il ne peut alors que la jouer, que la partager avec nous, en trio, quartet ou quintet pour lui rendre hommage. Hommage au créateur, mais aussi pour ce qu'il a apporter à l'art et l'histoire de la musique. Le visage de Christian passe par toutes les grimaces possibles, par tous les sourires aussi. Les cymbales vibrent encore de ses coups de baguettes, à l'unisson avec les peaux qui résonnent toujours. Et puis, eh eh, un petit solo de batterie, rien que pour nous tous présents ce soir. Certes pas très long, nous ne sommes plus dans les années 70, mais, musiciens comme public, nous avion tous les yeux et les oreilles rivés vers le maestro. Je vous l'ai dis, ou je vous le dis, il fallait y être !!
Les deux sets terminés, nos héros du soir sortent de scène, pour une petite pause méritée mais surtout pour entendre le public chaleureux les réclamer à nouveau. Et là encore, rien n'est ici comme ailleurs. Le public acclame et entonne un vibrant "Christian, Christian, Christian..." et oui, d'habitude c'est ou "Magma, Magma..." ou alors juste des applaudissements et tapage de pieds, là non, c'est Christian que l'on réclame. Il faut dire que, étant lui même un enfant du pays et ayant de nombreux cousins dans les environs et dans le public, ça change la donne, ça faisait même un peu cousinade...
Il est bientôt 23h00, ils remontent tous pour un dernier "Equinox" et Christian prend le micro pour dire à tous combien il est heureux ici, combien il est fier d'être Haut-Marnais et qu'il souhaite une longue vie à ce festival. Nous aussi.
Quelle belle nuit d'été, qui n'était pas un songe mais une splendide réalité, comme dirait l'ami William...
PS : pour ce qui concerne les présents ou non de ce concert, nulle pensée moraliste de ma part, après tout il y a encore 3 ans, je ne bougeais pas de Paris ou sa banlieue (rien qu'au Triton, tout y est : Magma, Offering, C Vander Solo, Trio...) alors pourquoi aller ailleurs me disais-je. J'avais tord, ambiances bien différentes. Par contre pour ceux qui ne voient que Magma en occultant les autres formations, là...
vendredi 3 août 2018
Magma, Théâtre Antik de Vienne, mercredi 11 juillet 2018
Beaucoup de choses ont été dites sur le Net, en particulier sur Facebook, à propos de ce concert. Est-il donc utile d'y revenir ?
Pourquoi pas, au moins pour vous donner notre impression, mais pas seulement.
Alors commençons par Stella et Francis (Linon), qui étaient vraiment très fier et très contents pour le Groupe d'avoir enfin réussi à placer une date dans ce festival si couru et si recherché, et ce d'autant plus sur une année quasi sabbatique pour eux.
Le lieu est vraiment splendide, même s'il est loin de sa splendeur passée, il a de beaux restes, et, allez savoir, peut être même que quelques spectateurs ont poussé leur curiosité pour aller voir comment c'était d'en-haut. De là à dire ou penser qu'il y en aurait, venus de régions ou contrés lointaines, qui aurait pu visiter les richesses de la ville et de sa région, non, là, faut pas exagérer, le café de la Gare et l'écran avec match de foot, oui, un musée, une ruine romantique ou une cathédrale, je ne me prononcerai pas...
L'organisation du festival est plus que bien huilée, centrée sur deux points, le Théâtre Antique bien sûr, et les Jardins de Cybèle (où se trouve aussi le Théâtre de la Ville où a eu lieu la conférence avec Stella et Christian). Buvettes, stands de produits régionaux (hips pour le Côte du Rhône), petite scène pour des concerts gratuits et même une boutique de disques anciens, et tout cela dans une très bonne ambiance et excellente convivialité.
Le concert du soir.
Les spectateurs commencent à affluer vers 18h00, soit à la fin de la conférence, et, après une fouille pas si drastique que cela, investissent les lieux. On nous avait dit "pas d'appareil photo, de caméra ou d'enregistreur", j'ai prudemment observé la consigne, rappelée sur l'affiche du festival, pour me rendre compte que beaucoup avaient quand même outrepassé les ordres, donc mes photos sont plus que basiques et plutôt en plan large, merci quand même Huawei...
Ici, l'heure c'est l'heure et les premières notes de Thomas de Pourquery fusent dès 20h30. Après sa Victoire du jazz décernée il y a peu comme Artiste de l'année, son sextet bien cuivré nous a livré une fort belle première partie, d'une heure trente, tantôt bien nerveuse, tantôt plus douce et même un peu "barrée" parfois. Trop peu ou pas assez pour certains. Tant pis pour les grincheux, moi j'ai trouvé sa prestation bien équilibrée entre force et douceur et comme une bien belle mise en bouche de ce qui devait ou allait suivre.
Il est clair que le public était bien siglé Magma, que ce soit avec du T-shirt officiel ou maison, mais certains sont quand même bien étriqués dans leur cerveau pour siffler ou aller de leurs commentaires stupides ou déplacés à l'encontre de cette prestation. Ouais, il devrait plutôt y avoir une sélection sur les individus plutôt que sur leur matériel Made in China à l'entrée, et ça, c'est pas précisé sur l'affiche !
Enfin, tout cela s'est passé face une scène illuminé par l'arrière d'un soleil déclinant mais encore bien vaillant, mais la beauté de l'instant n'a pas eu de prise sur tout le public...
Un changement de scène efficace et rapide avec un plateau roulant des coulisses avec une belle batterie Gretsch-Zildjian quasiment prête pour le combat. Après, tout le monde n'a pas une scène si grande pouvant accueillir dans ses coulisses un set prêt à l'emploi.
Les degrés montes au fur et à mesure que le soleil baisse, les gradins sont combles ou peu s'en faut.
Plutôt que de détailler ce concert, je vais juste évoquer quelques points.
Programme classique de ces derniers temps, à savoir : Emëhntëhtt-Rê, Mëkanïk Dëstruktïw Kömmandöh et Ehn Deïss en appel.
A priori certains seraient déçu de cette affiche, disant qu'il n'y a pas assez de renouvellement, qu'ils voudraient entendre Zëss, et bien d'autres choses. Sans doute les mêmes qui disent que MDK est leur album préféré par exemple. Zess devrait commencer à être travaillé pour un album à venir, donc trop tôt pour être de suite sur scène.
Le final d'Emëhntëhtt-Rê m'a semblé différent, joué différemment en tout cas. Le tempo m'a aussi paru plus velouté (eh oui !), moins rapide, tout comme pour MDK, il y a certainement une raison à cela que j'ignore. Peu importe, cela participe aussi au changement, à essayer autre chose, à éveiller nos oreilles. Sur MDK et le rappel, il y avait une belle section de cuivres, les mêmes qu'en novembre 2017, pour ceux qui disent que c'est toujours pareil. Ehn Deïss lui au moins a reçu des critiques toujours aussi positives, en même temps la douceur et la profondeur de ce morceaux méritent bien ça !
Concernant les musiciens de la Zeuhl Wortz, peut être que Benoît était un peu moins démonstratif qu'à son habitude. Cela est certainement du à ses récents problèmes physiques (cf. son absence aux concerts du Triton en janvier dernier), en tout cas il est plus que sur la bonne voie !
Je trouve que Rudy nous offre de plus en plus une démonstration de la palette de son jeu et de sa technique. Il est d'ailleurs assez amusant de voir à quel point chaque guitariste, au moins pour les plus "importants" a vraiment une patte bien à lui, ce qui fait qu'il est difficile de les comparer. De Claude Engel à James MacGaw en passant par Claude Olmos ou encore Gabriel Federow, des sons et des couleurs biens différents mais pour autant collant parfaitement à cet univers qui nous passionne tant ou à l'époque ou ils étaient. Comme quoi...
On a pu lire ça ou là des mots et des avis pas très sympathiques sur nos choristes. De Stella qui serait trop en retrait à Hervé qui n'aurait pas le timbre adéquat. Nous ne sommes pas dans le sein des seins et donc il y a des décisions que nous n'avons pas à discuter car nous n'en connaissons pas le sens et la raison. Oui on aimerait bien entendre d'avantage les performances de Stella, plus souvent, même si elle a au moins des passages plus appropriés dans ER. Oui elle avait un rôle plus fort dans le retour de Magma en 1996 et les années suivantes, peut être étais-ce du aux titres choisis ? De toute manière Stella était en premier plan dans Offering, plus adapté à une voie féminine en leader que dans Magma.
Pour rappel aussi, Christian à eu 70 printemps en février dernier, alors oui il ne fait plus de korusz qui durent interminablement, et pourtant il doit brûler bien plus de calories sur un concert que chacun d'entre nous dans le public, tout âge confondu, hein messieurs les râleurs...
"On a dit que Magma n'était pas, ce n'est pas" !!
Le public est bien ingrat, pas tous, mais c'est le seul concert Magma de 2018 (hors soutien du Triton en janvier), première participation au festival de Jazz à Vienne, et, sauf nouveauté, pas d'autre avant 2019 à la Philarmonie de Paris en juin, alors il ne fallait pas bouder son plaisir.
Et bien moi, c'est comme la première partie, j'ai été très satisfait, et du concert, et de mon week-end à Vienne et sa région. Et tant pis pour les grognons, de toute manière ils le serons toujours. Ils voudraient des concerts de 4-5 heures, entendre tout le répertoire et des nouveautés à chaque fois. Oublieraient-t-ils que Magma fait dans le long thème principalement, plutôt 45mn que 3 ou 4 ? Alors évidement, pas facile de faire différent dans chaque lieu et à chaque date !
Et rappelez vous, quel que soit le concert, Magma donne toujours le maximum, jamais dans la retenue...
Pourquoi pas, au moins pour vous donner notre impression, mais pas seulement.
Alors commençons par Stella et Francis (Linon), qui étaient vraiment très fier et très contents pour le Groupe d'avoir enfin réussi à placer une date dans ce festival si couru et si recherché, et ce d'autant plus sur une année quasi sabbatique pour eux.
Le lieu est vraiment splendide, même s'il est loin de sa splendeur passée, il a de beaux restes, et, allez savoir, peut être même que quelques spectateurs ont poussé leur curiosité pour aller voir comment c'était d'en-haut. De là à dire ou penser qu'il y en aurait, venus de régions ou contrés lointaines, qui aurait pu visiter les richesses de la ville et de sa région, non, là, faut pas exagérer, le café de la Gare et l'écran avec match de foot, oui, un musée, une ruine romantique ou une cathédrale, je ne me prononcerai pas...
L'organisation du festival est plus que bien huilée, centrée sur deux points, le Théâtre Antique bien sûr, et les Jardins de Cybèle (où se trouve aussi le Théâtre de la Ville où a eu lieu la conférence avec Stella et Christian). Buvettes, stands de produits régionaux (hips pour le Côte du Rhône), petite scène pour des concerts gratuits et même une boutique de disques anciens, et tout cela dans une très bonne ambiance et excellente convivialité.
Le concert du soir.
Les spectateurs commencent à affluer vers 18h00, soit à la fin de la conférence, et, après une fouille pas si drastique que cela, investissent les lieux. On nous avait dit "pas d'appareil photo, de caméra ou d'enregistreur", j'ai prudemment observé la consigne, rappelée sur l'affiche du festival, pour me rendre compte que beaucoup avaient quand même outrepassé les ordres, donc mes photos sont plus que basiques et plutôt en plan large, merci quand même Huawei...
Ici, l'heure c'est l'heure et les premières notes de Thomas de Pourquery fusent dès 20h30. Après sa Victoire du jazz décernée il y a peu comme Artiste de l'année, son sextet bien cuivré nous a livré une fort belle première partie, d'une heure trente, tantôt bien nerveuse, tantôt plus douce et même un peu "barrée" parfois. Trop peu ou pas assez pour certains. Tant pis pour les grincheux, moi j'ai trouvé sa prestation bien équilibrée entre force et douceur et comme une bien belle mise en bouche de ce qui devait ou allait suivre.
Il est clair que le public était bien siglé Magma, que ce soit avec du T-shirt officiel ou maison, mais certains sont quand même bien étriqués dans leur cerveau pour siffler ou aller de leurs commentaires stupides ou déplacés à l'encontre de cette prestation. Ouais, il devrait plutôt y avoir une sélection sur les individus plutôt que sur leur matériel Made in China à l'entrée, et ça, c'est pas précisé sur l'affiche !
Enfin, tout cela s'est passé face une scène illuminé par l'arrière d'un soleil déclinant mais encore bien vaillant, mais la beauté de l'instant n'a pas eu de prise sur tout le public...
Un changement de scène efficace et rapide avec un plateau roulant des coulisses avec une belle batterie Gretsch-Zildjian quasiment prête pour le combat. Après, tout le monde n'a pas une scène si grande pouvant accueillir dans ses coulisses un set prêt à l'emploi.
Les degrés montes au fur et à mesure que le soleil baisse, les gradins sont combles ou peu s'en faut.
Plutôt que de détailler ce concert, je vais juste évoquer quelques points.
Programme classique de ces derniers temps, à savoir : Emëhntëhtt-Rê, Mëkanïk Dëstruktïw Kömmandöh et Ehn Deïss en appel.
A priori certains seraient déçu de cette affiche, disant qu'il n'y a pas assez de renouvellement, qu'ils voudraient entendre Zëss, et bien d'autres choses. Sans doute les mêmes qui disent que MDK est leur album préféré par exemple. Zess devrait commencer à être travaillé pour un album à venir, donc trop tôt pour être de suite sur scène.
Le final d'Emëhntëhtt-Rê m'a semblé différent, joué différemment en tout cas. Le tempo m'a aussi paru plus velouté (eh oui !), moins rapide, tout comme pour MDK, il y a certainement une raison à cela que j'ignore. Peu importe, cela participe aussi au changement, à essayer autre chose, à éveiller nos oreilles. Sur MDK et le rappel, il y avait une belle section de cuivres, les mêmes qu'en novembre 2017, pour ceux qui disent que c'est toujours pareil. Ehn Deïss lui au moins a reçu des critiques toujours aussi positives, en même temps la douceur et la profondeur de ce morceaux méritent bien ça !
Concernant les musiciens de la Zeuhl Wortz, peut être que Benoît était un peu moins démonstratif qu'à son habitude. Cela est certainement du à ses récents problèmes physiques (cf. son absence aux concerts du Triton en janvier dernier), en tout cas il est plus que sur la bonne voie !
Je trouve que Rudy nous offre de plus en plus une démonstration de la palette de son jeu et de sa technique. Il est d'ailleurs assez amusant de voir à quel point chaque guitariste, au moins pour les plus "importants" a vraiment une patte bien à lui, ce qui fait qu'il est difficile de les comparer. De Claude Engel à James MacGaw en passant par Claude Olmos ou encore Gabriel Federow, des sons et des couleurs biens différents mais pour autant collant parfaitement à cet univers qui nous passionne tant ou à l'époque ou ils étaient. Comme quoi...
On a pu lire ça ou là des mots et des avis pas très sympathiques sur nos choristes. De Stella qui serait trop en retrait à Hervé qui n'aurait pas le timbre adéquat. Nous ne sommes pas dans le sein des seins et donc il y a des décisions que nous n'avons pas à discuter car nous n'en connaissons pas le sens et la raison. Oui on aimerait bien entendre d'avantage les performances de Stella, plus souvent, même si elle a au moins des passages plus appropriés dans ER. Oui elle avait un rôle plus fort dans le retour de Magma en 1996 et les années suivantes, peut être étais-ce du aux titres choisis ? De toute manière Stella était en premier plan dans Offering, plus adapté à une voie féminine en leader que dans Magma.
Pour rappel aussi, Christian à eu 70 printemps en février dernier, alors oui il ne fait plus de korusz qui durent interminablement, et pourtant il doit brûler bien plus de calories sur un concert que chacun d'entre nous dans le public, tout âge confondu, hein messieurs les râleurs...
"On a dit que Magma n'était pas, ce n'est pas" !!
Le public est bien ingrat, pas tous, mais c'est le seul concert Magma de 2018 (hors soutien du Triton en janvier), première participation au festival de Jazz à Vienne, et, sauf nouveauté, pas d'autre avant 2019 à la Philarmonie de Paris en juin, alors il ne fallait pas bouder son plaisir.
Et bien moi, c'est comme la première partie, j'ai été très satisfait, et du concert, et de mon week-end à Vienne et sa région. Et tant pis pour les grognons, de toute manière ils le serons toujours. Ils voudraient des concerts de 4-5 heures, entendre tout le répertoire et des nouveautés à chaque fois. Oublieraient-t-ils que Magma fait dans le long thème principalement, plutôt 45mn que 3 ou 4 ? Alors évidement, pas facile de faire différent dans chaque lieu et à chaque date !
Et rappelez vous, quel que soit le concert, Magma donne toujours le maximum, jamais dans la retenue...
mercredi 1 août 2018
samedi 14 juillet 2018
Christian et Stella Vander en conférence à Vienne ce 11 juillet dernier
Avant de revenir sur l'événement du 11 juillet, à savoir le concert de Magma au Théâtre Antique, eu lieu une conférence avec Stella et Christian Vander au Théâtre de Vienne, mais Municipal celui-ci et Art Déco (pour sa façade extérieure) et dans une salle comble.
On ne peut pas dire que les aficionados aient appris grand chose de cette soirée, mais bon, passer une heure en compagnie de Stella et Christian est toujours un bon moment.
Le journaliste s'est certes informé avant cette réunion, mais pas forcément au toujours au bon endroit ou à la bonne personne et nous à donc donné quelques approximations voire confusions (n'est pas Mémo qui veut...). En fait, le plus dérangeant était que ses questions ont déjà maintes et maintes fois été posées, elles étaient donc sans grand intérêt, et comme le public n'a pas été convié à en poser, alors...
En tout cas, l'entretien vous est proposé en entier ci-dessous, alors faites vous votre avis.
Moi, ce que j'ai aimé dans tout ça, c'est l'humour vandérien. Au moins, lui, il est toujours vaillant et n'est pas dans la redite !!
On ne peut pas dire que les aficionados aient appris grand chose de cette soirée, mais bon, passer une heure en compagnie de Stella et Christian est toujours un bon moment.
Le journaliste s'est certes informé avant cette réunion, mais pas forcément au toujours au bon endroit ou à la bonne personne et nous à donc donné quelques approximations voire confusions (n'est pas Mémo qui veut...). En fait, le plus dérangeant était que ses questions ont déjà maintes et maintes fois été posées, elles étaient donc sans grand intérêt, et comme le public n'a pas été convié à en poser, alors...
En tout cas, l'entretien vous est proposé en entier ci-dessous, alors faites vous votre avis.
mardi 3 juillet 2018
Quand Christian Vander parle de John Coltrane
Quand Christian Vander parle de John Coltrane, c'est forcément passionnant, émouvant, intelligent, musical... C'est un site de "Metal" qui est à l'origine de cet entretien, comme quoi les oeillères ne sont pas forcément là où on le pense...
Et voilà qui coïncide avec la publication d'un enregistrement inédit du quartet de 1963. Pas de Hasard...
Et voilà qui coïncide avec la publication d'un enregistrement inédit du quartet de 1963. Pas de Hasard...
dimanche 1 juillet 2018
Les concerts de l'été
La saison est aux festivals et force est de constater que l'époque n'est guère à la prise de risques... Voici donc les quelques dates que nous avons pu relever. Deux évènements à noter plus particulièrement : Le seul concert de Magma pour 2018 et la petite tournée française d'Hermeto Pascoal, évènement ô combien rare ! J'oubliais ! Le quintet joue enfin dans un festival de jazz......
Anaïd :
7 Juillet, La Musardière, Saintes.
18 & 19 Août, Festival Crescendo, Saint Palais.
Christian Vander Quintet :
2 Août, Festival Estival Jazz, Dommartin le Franc.
Magma :
11 Juillet, Jazz à Vienne, Vienne.
Hermeto Pascoal & Grupo :
6 Juillet, Worldwide Festival, Sète.
7 Juillet, Jazz à Porquerolle, Porquerolles.
8 Juillet, Jazz à Vienne, Vienne.
10 Juillet, La Villette, Paris.
Post Image & John Greaves :
5 Juillet, La Guinguette Chez Alric, Bordeaux.
Wax'in :
16 Août, Festival, Malguénac.
Anaïd :
7 Juillet, La Musardière, Saintes.
18 & 19 Août, Festival Crescendo, Saint Palais.
Christian Vander Quintet :
2 Août, Festival Estival Jazz, Dommartin le Franc.
Magma :
11 Juillet, Jazz à Vienne, Vienne.
Hermeto Pascoal & Grupo :
6 Juillet, Worldwide Festival, Sète.
7 Juillet, Jazz à Porquerolle, Porquerolles.
8 Juillet, Jazz à Vienne, Vienne.
10 Juillet, La Villette, Paris.
Post Image & John Greaves :
5 Juillet, La Guinguette Chez Alric, Bordeaux.
Wax'in :
16 Août, Festival, Malguénac.
mercredi 27 juin 2018
Magma au Marquee club le 17 Mars 1974 : un AKT Fort
Disponible le 31 Août prochain auprès de Seventh Records, cet enregistrement inédit verra le jour sous la forme d'un double CD copieusement garni :
Köhntarkösz
Soï Soï - KMX
Korusz
Theusz Hamtaahk
MDK
Christian Vander, Klaus Blasquiz, Jannick Top, Michel Graillier, Gérard Bikialo, Claude Olmos.
Köhntarkösz
Soï Soï - KMX
Korusz
Theusz Hamtaahk
MDK
Christian Vander, Klaus Blasquiz, Jannick Top, Michel Graillier, Gérard Bikialo, Claude Olmos.
mardi 26 juin 2018
Masal/Jean-Paul Prat, un nouvel opus 36, 9 et 4 ans après...
Voilà un nom qui devrait évoquer quelques souvenirs aux amateurs d'une certaine scène française... Masal connu une première incarnation de 1973 à 1976 dans la région lyonnaise. A la suite d'une première partie pour Magma à Lyon en Avril 75, le groupe fut même pressenti pour participer aux premières parties de la tournée de début 76 montée par Georges Leton mais comme pour Xalph ce fut un vain espoir, et ici la fin du projet collectif...
Mais c'est par un excellent, dynamique et très orchestral premier album paru en 1982, que le groupe reformé un an plus tôt a pu se faire connaître des amateurs en dépit, dans un premier temps, d'une distribution déficiente qui sera heureusement reprise en main par Muséa, permettant enfin de faire connaître le groupe. En 1994, le disque est réédité en CD, avec quelques titres postérieurs, réédition toujours disponible sur le site du label d'ailleurs.
Après 23 ans d'absence, suivirent deux autres opus en 2009 et 2014, accompagnés de son fils, Jean Prat (batterie), qui m'ont l'air toujours dans cet esprit, au moins pour les extraits disponibles sur ce site car j'avoue ne pas les connaitre... En tout cas on peut dire que c'est un artiste plutôt rare, vous saurez pourquoi en voyant le film dont il est question ci-après.
L'an passé, en décembre, il a sorti un nouvel album, "Paysages du ciel" dont on peut voir Ici un making off réussi et intéressant, avec de "vieilles " images des débuts, qui, j'espère, vous donnera l'envie de vous le procurer. Cet album n'est d'ailleurs pas sans rappeler son tout premier disque, sans pour autant en être une copie ou une suite.
Vous y retrouverez Philippe Bussonnet, Eric Prost, Jean Pascal Boffo au sein d'une formation de 49 musiciens !
Et même encore en ce début d'année, sa dernière réalisation sous forme d'EP, Octogone. Là, on vous a vraiment tout dit, à vous de faire le reste !
Vous trouverez sur le site "progarchives" différentes critiques, Là.
A voir Ici le making off.
A voir Ici ou Là où vous les procurer.
A voir ICI son site afin d'aller plus loin ou d'écouter ses 3 premiers albums.
Mais c'est par un excellent, dynamique et très orchestral premier album paru en 1982, que le groupe reformé un an plus tôt a pu se faire connaître des amateurs en dépit, dans un premier temps, d'une distribution déficiente qui sera heureusement reprise en main par Muséa, permettant enfin de faire connaître le groupe. En 1994, le disque est réédité en CD, avec quelques titres postérieurs, réédition toujours disponible sur le site du label d'ailleurs.
Après 23 ans d'absence, suivirent deux autres opus en 2009 et 2014, accompagnés de son fils, Jean Prat (batterie), qui m'ont l'air toujours dans cet esprit, au moins pour les extraits disponibles sur ce site car j'avoue ne pas les connaitre... En tout cas on peut dire que c'est un artiste plutôt rare, vous saurez pourquoi en voyant le film dont il est question ci-après.
L'an passé, en décembre, il a sorti un nouvel album, "Paysages du ciel" dont on peut voir Ici un making off réussi et intéressant, avec de "vieilles " images des débuts, qui, j'espère, vous donnera l'envie de vous le procurer. Cet album n'est d'ailleurs pas sans rappeler son tout premier disque, sans pour autant en être une copie ou une suite.
Vous y retrouverez Philippe Bussonnet, Eric Prost, Jean Pascal Boffo au sein d'une formation de 49 musiciens !
Et même encore en ce début d'année, sa dernière réalisation sous forme d'EP, Octogone. Là, on vous a vraiment tout dit, à vous de faire le reste !
Vous trouverez sur le site "progarchives" différentes critiques, Là.
A voir Ici le making off.
A voir Ici ou Là où vous les procurer.
A voir ICI son site afin d'aller plus loin ou d'écouter ses 3 premiers albums.