Ce sera au Triton, au Lilas, le 23 Mars, que cette nouvelle formule sera inaugurée. On a hâte !
Zeuhl forcément mais aussi autour, ailleurs et surtout libre de toutes chapelles... Vidéos, sons, archives... le meilleur est à venir... ici ! Definitely Zeuhl but all around it too, elsewhere and above all free from all clans… Videos, sounds, archives … the best is to come… here !
vendredi 22 décembre 2023
Un nouveau printemps pour Anaïd
samedi 16 décembre 2023
Claude Olmos s'en est allé
Marseillais, recruté par Jannick Top pour finaliser les sessions à la place de Marc Fosset, il enregistra ses parties en ayant très peu joué avec le groupe. Ensuite ce fut le départ pour New York, dont il gardait un souvenir mitigé, avant les vagues successives de concerts dans toute l'Europe où sa santé se dégrada, le rendant peu à peu incapable d'assurer ses parties. Le groupe dû s'en séparer, non sans regret, au printemps 74, quelques jours avant l'enregistrement de Köhntarkösz à Valbonne.
Heureusement quelques beaux documents ont depuis fait surface (BBC, Bremen, Marquee) permettant de goûter son talent et sa musicalité. Nous avons une pensée pour sa famille, pour son fils Olivier...
dimanche 3 décembre 2023
Euro-Rock press vol.99
dimanche 26 novembre 2023
Brian Godding est parti
vendredi 10 novembre 2023
Yochk'O Seffer au Triton en Decembre : Disque, expo et concert !
lundi 6 novembre 2023
Louis Toesca est parti
Arrivé dans Magma en Janvier 1971 grace à Jeff Seffer, il participe à l'enregistrement du 45 tours Hamtaak, du Magma 2, de la toute première version de Mekanïk Kommando sur la compilation Thélème Puissance 13 + 2 puis la version en 45 tours enregistré à Europe 1.
Il sera de la fameuse tournée des MJC du début 72 avant de quitter le groupe en Mai 72. Le témoin d'une sacrée époque quand on se rappelle qu'il avait quitté le groupe de Claude François pour la Zeuhl !
Etonnamment, on le vit réapparaître à l'été 81 aux cotés de René Morizur, en remplacement des frères Guillard, mais aussi à leurs côtés jusqu'en Février 1982.
Nous pensons à tous ses proches et à sa famille.
Merci à Bernard Hadjadj pour l'info.
dimanche 29 octobre 2023
Offering a 40 ans, qui s'en souvient ?
Il y a 40 ans, Offering apparaissait ! Un concours de circonstance, 3 dates d'Alien Trio étaient programmées dans une salle disparue du Forum des Halles. Mickey Graillier indisponible, Christian Vander pense annuler les dates jusqu'à ce que son amie Jacqueline Ferrari, ancienne propriétaire du Riverbop lui propose de monter une formation pour jouer tous ces thèmes alors en chantier, "comme à la maison".
Un groupe est rapidement formé, Simon Goubert qui vient de remplacer Jean-Pierre Fouquey dans Magma, prend le piano. Aux percussions Sydney Thiam (Zaka Percussion) et Abdou M'Boup font leur apparition. Liza De Luxe annoncée se retire lors des répétitions, Guy Khalifa retrouvant le piano en plus des choeurs et de la flûte.
C'est cette "mini" formation qui prend possesion de la scène du TFH les 6, 7 et 8 Octobre 1983 avec le renfort épisodique du 1st Lieutenant René Garber sur Another Day. 3 concerts historiques désormais, avant une première prestation en province à la Salle du Grand Parc de Bordeaux dont est issue la photographie de notre ami Pierre De Ramefort.
40 ans plus tard, nous n'avons pas oublié la densité du climat, cette ambiance Vaudou "Zeuhl" dans une remise en cause esthétique d'un rare courage. Christian ne passant pas plus de 10 minutes sur une mini batterie afin de se consacrer au chant, souvent en anglais, je vous laisse imaginer la réaction du public ! Pas franchement enthousiastes les fans "purs et durs", réclamant Mekanïk et "Christian à la batterie"... sans vraiment écouter la proposition qui leur était faite. Le début d'un long malentendu qui fera qu'Offering ne trouvera jamais vraiment son public. Il est temps désormais de réévaluer cette odyssée si atypique au milieu des années 80 et finalement quelque peu préfiguratrice de la future "sono mondiale". Et comment oublier la magnifique transformation de Stella devenant soliste et non plus choriste, les passages de François Laizeau, Marc Depond, Steve Shehan, Francis Moze, Michel Lebars, Pierre Marcault, Jean-Pierre Fouquey, Alex Ferrand pour n'en rester qu'aux années 83/84. Bien sûr, improvisation oblige, il y eu des soirs "sans" mais tellement de soirs "avec", dans ce constant hommage à l'âme coltranienne.
Par la suite, des Offering différents se sont succédés, comme il y avait eu des Magma différents, mais je garde une tendresse certaine pour ces ambiances tribales et cet élan originel sans détour. Vous en étiez ?
Photo : Pierre de Ramefort
Audio : 6 Octobre 1983, Théâtre du Forum des Halles. Extrait.
mardi 24 octobre 2023
samedi 21 octobre 2023
MAJ : Ad Vitam en vinyle et en concerts !
Et si vous êtes en Ile de France, le groupe, dans sa configuration scénique avec Charles Lucas à la basse, se produira le 28 Octobre à Ivry sur Seine au théâtre Aleph. Et pour la résa c'est là
Ajout de poids avec la présence de Pierre Michel Sivadier en première partie.
jeudi 19 octobre 2023
Pleyel
Pour les 50 ans de son album phare, Magma s’offre, en ces 7 et 8 octobre, le prestige et la solennité de la salle Pleyel.
Il fallait bien ça pour célébrer une œuvre majeure qui, au fil de ces 5 décennies, n’aura jamais cessé d’évoluer et de se transformer au gré des époques et des formations.
L’option retenue est de présenter MDK sous 2 versions différentes sur une même soirée : d’abord en version acoustique, puis en « grande formation » avec le renfort d’une section de cuivres. Deux faces d’une même pièce, afin de donner à entendre des choses différentes d’une même œuvre, et montrer qu’elle peut aussi exister dans sa simple expression vocale, soutenue par les pianos conjoints de Christian et Simon.
Le spectacle commence avec un texte récité. C'est Hervé, depuis les coulisses, qui nous parle de la genèse de Mekanik : une histoire de Ré tournant de façon obsessionnelle, bien illustrée par les grondements sourds du piano. Ensuite c’est à Christian d’entrer et d’entamer une déclamation en kobaien (les paroles de MDK venant d' une pré-version de 1973) accompagnée par le piano de Simon.
Hervé prend la relève, également en kobaien, puis les chanteurs font leur entrée les uns après les autres et vont se placer sur leurs praticables : une disposition nouvelle des choristes, qui d’ailleurs met Isabelle plus en avant.
Comme lors de l’Aküstïik Wokaahl en mai au Triton, Thierry Eliez quitte ses claviers et vient rejoindre le chœur.
On entre donc en douceur dans l’ambiance avec cette version épurée, mélodique et presque sage. C’est un pari risqué que de jouer cette carte là dans une salle aussi grande. On se prendrait à rêver d’une 3e voix au pupitre masculin pour compléter de façon parfaitement équilibrée le pool féminin dont les moyens ne sont plus à démontrer. (soyons fous : pourquoi pas Klaus, afin de boucler la boucle en ces soirées exceptionnelles?) Néanmoins, les harmoniques sont là, l’éclairage musical souhaité pour cette variante se démarque de la version habituelle, y compris de celle qui sera jouée plus tard dans la soirée. Nous avons droit également à une jolie surprise avec un solo inédit de Christian, aux évocations clairement coltraniennes et d’une sincérité touchante : le chant de Christian semble tourner autours d’une rémanence d'Afro Blue, puis s’en échapper.
Cette première partie s’achève en beauté sur The Night We Died, là aussi tout en musicalité . On ne peut qu’être saisi par la poésie de ce morceau, qui se prête décidément bien à l’exercice du concert acoustique. Et c’est Stella qui pose le mot de la fin du 1er round en annonçant un entracte de 20 minutes avant « le retour de Mékanik .. avec toute la mécanique ! »
Les 20 minutes passées, le rideau s’ouvre donc sur la formation complète, batterie en majesté, flanquée comme toujours de Rudy et Jimmy, et surmontée du sigle projeté en fond de scène. Ça en jette !
Après la sobriété presque austère de la 1er mi-temps, la scène retrouve des couleurs avec des éclairages très réussis : on peut voir distinctement tout le monde, quelque soit le placement, et c’est bien agréable. On y retrouve les classiques spots rouges et bleus mais la palette s’enrichit de nouvelles tonalités qui mettent bien en valeur l’ensemble des musiciens.Pour re-situer Mékanik dans son contexte, le set commence avec Theusz Hamtaahk, puis Wurdah Itah : la trilogie en version courte, telle qu’elle avait été recréée pour la tournée 2020. On retrouve Christian aux baguette en très grande forme, entraînant avec lui sa troupe en un foisonnement épique. Très réactif, le public s’agite aux premières notes de MDK. La mélopée de Stella à laquelle succède le texte déclamé par Hervé et l’attaque hautement reconnaissable de la rythmique s’accompagnent de ses clameurs.
Il scandera les transitions entre les différents passages d’acclamations et d’applaudissements nourris : clairement, l’œuvre est toujours aussi populaire chez les fans ! Les 5 soufflants entrent enfin, dûment vêtus de T-shirts siglés … couleur cuivre, et viennent s’installer sur une estrade derrière la batterie. L’arrangement inédit se glisse parfaitement dans le morceau. Même si , là aussi, on aurait envie de les entendre un peu plus distinctement parfois, on apprécie la force expressive qu’ils amènent, ronde et éclatante.
Le morceau se déroule sans accrocs et avec ferveur, dans cette impression d’être dans un univers familier mais relevé de touches inédites réjouissantes. (Ni tout à fait la même Ni tout à fait un autre, comme aurait dit le poète). On retrouve une orchestration proche de ce que l’on avait pu entendre lors de l’excellent concert de St Nazaire en mai de cette année, (à l’exception du final), une belle synergie de tous les instruments, des envolées de guitare de Rudy à la basse vibrante de Jimmy, sans compter les claviers de Thierry et de Simon qui affrontent vents et marées pour déployer rythmes et accords. Après la montée en puissance qui fait la part belle à la fougue et à la vocalité de Laura, le calme revient pour un instant avec le solo de Christian, bien différent de celui de la 1er partie. Un point commun néanmoins : un chant venu des tréfonds de l’être, et qui m’évoque une envolée free jazz, peut-être aussi à cause des doigts jouant sur le micro comme sur un saxophone – un geste que tous ceux qui ont vu Christian en scène connaissent bien. La fin du solo renoue avec le retour de l’ensemble, vigoureux, s’acheminant vers le final.
Tout à son enthousiasme, le public se lève et anticipe d’ailleurs celui-ci . Il faudra attendre qu’il accepte de se rasseoir et de se calmer pour que le groupe puisse réaliser pleinement le final, avec le concours tonitruant des cuivres.
Après les saluts d’usage, le groupe revient et laisse s’élever quelques accords limpides : d’abord incrédules puis franchement ravis, on reconnaît La Dawotsin ! Quelle joie d’entendre en live ce morceau qui aura finalement été peu joué sur scène . Un choix cohérent par rapport à l’époque et au format, mais surtout un très beau cadeau que nous offre Magma avec ce bis. Pour l’occasion le morceau s’habille d’une nouvelle harmonisation pour accueillir toutes les voix mais la place centrale revient toujours à Christian. On y retrouve une émotion et une fraîcheur qui nous vont droit au cœur, cerise délicieuse sur un gâteau déjà savoureux. La surprise aura été un peu éventée pour les spectateurs du dimanche, ceux du samedi n’ayant pu s’empêcher de partager l’évènement sur les réseaux sociaux, mais personne je pense n’aura boudé son plaisir.
C’est par longue standing ovation que se clôt de concert, avec les saluts souriants du groupe et une pirouette de Christian. La foule, parmi laquelle on aura pu apercevoir quelques figures historiques comme Klaus ou Jannik) se déverse dans le hall de la salle : chacun échange ses impressions à chaud, le stand de merchandising fait le plein, celui ci proposant quelques goodies inédit en plus du stock classique et bien sur du fameux coffret anniversaire.
A n’en pas douter ces concerts auront atteint leur objectif et resteront longtemps dans la mémoire des chanceux qui ont pu y assister !
Article : Eurydice Anahë
Photos : Aredurno & Pierre De Ramefort.
PS : Aredurno : Lors du concert de Marly du 27 mai dernier, j'ai eu le privilège de discuter avec Christian pendant la balance et, entre autres, lors de cet échange, je n'ai pu m'empêcher de discuter avec lui d'un thème que j'apprécie tout particulièrement, à savoir La Dawotsïn. Titre qu'il a créé en souvenir de chargements et de coupes de bois de chauffage avec son grand-père dans sa petite enfance dans, déjà, la Haute-Marne. J'ai toujours eu le sentiment que ce titre à la mélodie si belle, limpide, prenante et arrachant des larmes de bonheur, n'était que le début d'une œuvre plus longue et complexe (à noter aussi que, comme Christian le jouait lors des séances studio de MDK, il participe à la controverse de la création de Tubular Bells. Mais c'est une autre histoire...). Christian m'a clairement indiqué que non, mais après tout, peut être un jour prochain reviendra-t-il sur cette affirmation pour nous offrir un La Dawotsïn plus étoffé et plus long... En tout cas, à l'écoute de cette divine surprise de ce rappel, je n'ai pu m'empêcher d'imaginer que, peut être, notre conversation, lui aura donné l'envie de ce rappel pour ces concerts... Bon, ce n'est sans doute qu'un doux rêve personnel, mais après tout, Magma nous faisant rêver depuis si longtemps, pourquoi s'en empêcher ?
mardi 26 septembre 2023
Répétitions avant Pleyel. Cela se précise...
Les concerts de Pleyel approchent, ça répète très fort aux Lilas, toute la troupe ainsi qu'une section de cinq cuivres enchainent les notes dans de nouveaux arrangements écrits par Rémi Dumoulin.
Concerts hommage, hommage pour les 50 ans de MDK ou Magma Dëfinitïw Konzert !!
En pièce jointe (Ici) un extrait proposé par Jean-Pierre Vivante pour vous (nous) donner l'eau à la bouche.
Un bruit court comme quoi quelques places seraient encore disponibles...
Photos publiées par Caroline Indjein.
jeudi 24 août 2023
Free Human Zoo à Jazz à la Villette
jeudi 17 août 2023
Ca y est, le coffret Mekanik est pré-commandable !!!
mercredi 16 août 2023
Christian Vander Quartet au Sunside, les 11 & 12 août
Pour ces deux soirées, titrées "Hommage à John Coltrane", nous retrouvons un Quartet devenu au fil du temps un classique, à savoir Jean-Michel Couchet au saxophone, Laurent Fickelson au piano, Emmanuel Grimonprez à la contrebasse et Christian Vander aux baguettes & peaux.
Le billet indiquait "Christian Vander Trio" et Emmanuel Grimonprez etait requalifié en Manu Grimmonprez, basculement de M certainement...
Les deux soirées furent complètes, ce qui est un bon signe surtout en août, et cela bien avant la date des concerts, ce qui est encore mieux !
Si vous vous êtes réveillés trop tard, il ne faut vous en prendre qu'à vous même, Jean-Christophe vous avait informé de la tenue prochaine des concerts dès le mois de juillet (voir Ici). Et bien évidement, c'était le bon choix que d'y être. Il faut reconnaitre que les formules jazz de Christian Vander sont plus souvent à l'affiche sur Paris qu'en province ou pire à l'étranger. C'est mieux pour l'image de marque de la capitale, il est préférable de voir du feu sur scène que dans les rues...! Ca compense donc !!
Mais revenons à ces soirées, même si je n'ai assisté qu'à la seconde. Et commençons par le programme, important, imposant, éclectique et comportant aussi avec des titres rarement joués.
A savoir : Afro Blue, Body and Soul, Mr Syms, Naima, Impressions, For Tomorrow, India, Lonnie's Lament, The Promise, I Want to Talk About You, My Favorite Things, Equinox.
Sachant que For Tomorrow n'a été proposé que le 12, joué uniquement au piano et batterie, la contrebasse n'arrivant que sur la fin. Titre proposé en retour de pause au début du deuxième set pour informer les musiciens absents (!!!) qu'il fallait revenir ! Personne ne s'en est plaint, ça nous a fait un petit rab plein d'humour. Jean-Michel souhaitant siroter son cocktail a préféré le finir sur les planches.
Alors, ce quartet n'a malheureusement pas eu la possibilité de pouvoir répéter avant les concerts et sans doute que les musiciens ne sont pas satisfaits dans ces conditions de la prestation offerte au public. Mais, puisque qu'il n'y avait pas d'autre possibilité ni d'autre alternative, et en plus vu la qualité donnée, quartet bien rodé depuis des années, personne dans la salle ne s'en est plaint, bien au contraire. L'ambiance sur scène comme en salle était parfaite. Bonne humeur, humour, technique, détente, concentration... bref tous les ingrédients d'un bon moment, plus de deux heures pause inclue.
La salle, enfin, le couloir et le devant de scène (!) était remplie de jeunes et moins jeunes, de femmes et d'hommes, d'hexagonaux et d'étrangers (US, Italie...), bref, une belle palette. Un bar, quelques tables, des verres qui tintent, et des notes, beaucoup de notes qui remplissent l'espace, des couples, des familles, des amis, des solitaires, des curieux, des passionnés, des connaisseurs, voilà l'ambiance du soir. Qui s'est prolongée ensuite au dehors sur la terrasse.
N'étant pas musicien, je ne ferai pas l'offense aux musiciens et à mes ô combien nombreux lecteurs d'une quelconque critique de cette belle soirée. Mais, malgré les conditions sus nommées, je suis sûr que nos musiciens, certes pas satisfait à la hauteur de leur exigence, pendant ces deux heures, ont tout donné et ont même oublié ces aléas à ce moment là.
Ca faisait un certain temps que je n'avais pas mis mes petons au Sunset-Sunside et j'avais un peu la hantise de la chaleur et de la promiscuité du lieu. Magie de la musique, dès les premières notes, tout était oublié ! Quelques habitués étaient présents et même un guitariste d'un groupe qui a fait la première partie d'un autre groupe, groupe qui, quelques années auparavant, faisait la première partie du premier groupe. Vous me suivez ? Le guitariste s'appelle Rudy Blas bien évidement et fait partie de Magma (j'en sais des choses...). L'autre formation dont il est question s'appelle Porcupine Tree si je ne m'étais pas fait comprendre vu la clarté de mon laïus.
La boucle est bouclée !
PS : les photos sont de qualité "téléphone", c'est pratique, rapide, silencieux mais... ça se voit !!
dimanche 23 juillet 2023
Anaïd et Minimun Vital en action cet été
Et le 20 Août ce sera au tour de Minimum Vital d'occuper la scène du festival Crescendo.
En bref, 2 belles occasions de visiter la Charente Maritime et pas que ses plages !
mercredi 19 juillet 2023
Un retour estival pour le quartet
samedi 1 juillet 2023
Rarissime, un disque de Weidorje, live at Toulon 1978 !
7 titres, formation aussi de 7 musiciens, ce chiffre 7 est décidément tenace avec la Zeuhl !!
CD édité au Mexique, alors n'ayez pas les cheveux (pour ceux qui en ont encore...) qui se dressent sur la tête en voyant le prix, le peso et le dollar ont le même signe $, mais pas le même taux de change !!
Le lien Ici pour le commander.
dimanche 18 juin 2023
Magma : les dates pour 2023 MAJ
Magma
3 & 4 Février : Cenon (33), le Rocher de Palmer. (+ Anaïd le 4).
16 Février : Enghien-les-Bains (95), Centre des Arts.
23 Mai : Saint-Nazaire (44), le VIP.
25 & 26 Mai : Les Lilas, Le Triton.
lundi 12 juin 2023
Magma AKÜSTÏIK WOKAAHL au Triton le 25 Mai : Et je te dis Merci !
Une heure et demi d’émerveillement, c’est en quelques mots ce que l’on pourrait dire de cette soirée du 25 mai au Triton.
Magma en effectif restreint, 8 voix autour d’un piano et d’un tambourin, la quintessence de cette musique qui, ce concert le confirme, peut se dévêtir de sa section rythmique sans rien perdre de sa force - au contraire.
Après une brève présentation teintée d’humour par JP Vivante, interrompue sur le même ton par Stella, le concert commence.
Le lieu, à savoir la petite salle du Triton, instaure immédiatement une atmosphère intime, une proximité entre le public et les artistes. Chacun ou presque pourra capter leurs regards, leurs expressions, leur vibration.
Première surprise qui nous indique que cette soirée sera peu ordinaire, elle s’ouvre avec un morceau qui n’avait plus été joué depuis longtemps : Klameuhr, issu de l’album L’Homme Suprême. On ne peut ignorer le lien qui se fait, d’emblée, avec Offering, même si on peut aussi penser aux Voix de Magma.Nous nous retrouvons dès le début plongés dans un climat très particulier, un cocon, une suspension du temps où seule existe la musique. Un moment spirituel, qui durera pendant tout le concert -et même au delà. La concentration de tous les protagonistes sur scène est palpable, comme un recueillement. Christian, très habité, nous gratifie de ses mimiques inimitables et joue d’une basse imaginaire au gré des morceaux.
Suit une interprétation magnétique de K.A 1. On y entend toute la richesse de cette écriture musicale, la finesse des arrangements, sans artifices.Kartehl n’est pas oublié , avec Hakehn Deiss, dont le final nous donne un bel perçu des aigus stratosphériques des chanteuses, Do Rin Ili Uss, la composition d’Hervé, que Stella qualifie de « diamant » pour l’occasion, et Irena Baladina, où Thierry reprend sa place au piano, pinçant les cordes à même la table d’harmonie avant de déployer sa mélodie au clavier.
Un détours par Merci, grâce à I Must Return, qui, paré d’un groove tout à fait solaire nous permet d’ apprécier le joli timbre rock de Sylvie, puis une autre référence à Offering, Tilim M’Dohm, qui amène une touche de légèreté, et la Cavatina de Deer Hunter interprétée tout en délicatesse par Stella.
Au fil des morceaux et des ambiances, le piano de Simon chante et danse comme les voix ou vient scander un rythme dans des boucles obsédantes d’enchaînements d’accords à la manière d’ un métronome hanté.
De temps en temps, Christian se retire de la scène , mais sans s’absenter pour autant, tant il garde la connexion par le regard et l’esprit avec le groupe et la musique en train de se faire. On pourrait presque voir l’énergie circuler.
Le moment le plus fort du concert restait encore à venir.Il a suffi d’un accord pour comprendre : Zëss !
D’abord le chœur, puis, seul sur l’ostinato du piano, le poème, où chaque mot résonne, posé de tout son poids . Nous sommes là. Nous sommes prêts. Le kobaien succède au français, déclamé par un Christian quasi mystique, le geste à l’appui de chaque syllabe, mains ouvertes levées et regard de fièvre. Enfin, les choristes reviennent et la transe monte encore d’un cran, la partie gospel arrive, martelant un Sanctus hypnotique, puissant, jusqu’à l’accord dissonant de son acmé puis les ôm finaux, comme un apaisement, une résolution après cet envol dont il n’est pas possible de revenir indemne.
Autre moment d’intense émotion, Ehn Deiss, en premier rappel. Là aussi, ça nous emporte très haut, très loin, dans une tonalité toute autre mais sans moins de ferveur.
Deuxième rappel, pour ne pas nous laisser revenir sur terre, une magnifique version de Hhai.Les derniers instants nous laissent éblouis autant qu’incrédules : quoi, c’est déjà fini ? Avons nous vraiment vécu ce moment?
Je suis sortie de ce concert convaincue d’avoir vécu une des plus belles soirées musicales de ma vie, pleine d’un mélange d’émotions incroyables : le bonheur d’avoir entendu Zëss et Ehn Deiss pour la première fois en live (et quel live!) ; la gratitude pour ce cadeau, cette musique et ceux qui la portent ; la conscience du privilège absolu d’avoir été là ; et la certitude d’avoir vécu un moment complètement magique.
Texte de Euridyce Anahë. Photos du Memorizatör sauf la dernière !
mercredi 7 juin 2023
A Marly Magma était sur ses grands chevaux !!
Ambiance très festive, organisation qui l'était tout autant en amont des concerts, avec soleil, apéro et fanfare sur la pelouse. Les organisateurs tout comme les bénévoles, étaient vraiment sympa, tout le monde aidant tout le monde, les photographes me donnant quelques conseils, et le public était également bon enfant, familial ou individuel, local ou éloigné, spécialisé ou partant à la découverte, d'Allemagne, du Luxembourg, de France et de Navarre. Bref un joyeux melting pot annonçant une belle soirée. Et la soirée fut belle...
Ensuite petite pause le temps de préparer la scène, et de boire un p'tit coup ou de discuter avec son voisinage, chacun s'occupe comme il l'entend.
Magma, puisque étrangement ce sont eux qui ont pris la suite, nous a proposé un concert que l'on pourrait qualifier de classique en ce sens où fût joué l'album du moment, Kartëhl, avec Ëmëhntëhtt-Rê en plat de résistance ainsi que The Night we Died. 1h40 de musique vrombissante alliée de chœurs fusant de toutes parts, mais ça, vous le savez.
De mon coté, j'ai trouvé que certains titres continuaient d'évoluer, même le final d'ER, comme quoi cette musique n'est jamais figée mais en perpétuel bouillonnement. A la fin du concert, petite étrangeté, tout le groupe, et le public aussi, se mettait en place pour un deuxième rappel mais il n'a pas eu lieu, Christian ne l'ayant pas souhaité. Je pense que cela vient du fait que sa voix n'allait pas parfaitement (confirmé par une personne de son entourage) et qu'il a préféré en rester là sachant que sur ce rappel (Dehndëh) et étant au chant et non derrière futs et cymbales, cela lui aurait été sans doute trop compliqué. C'est bien dommage mais aussi compréhensible, car ce titre qui nous ramène vers la fin des 70's, plein de vie et au tonus entraînant, Christian et toute la bande prennent un superbe plaisir à le jouer. Une prochaine fois...
Salle dans son ensemble agréable et certainement multimodale. Le son sur les premiers rangs était un peu trop dans les basses, avec un gradin en bois qui avait tendance à légèrement vibrer, mais sur les parties hautes ce problème n'était pas ou peu ressenti.Petit clin d'œil à Rudy, avec qui j'ai eu un (bien court) entretien d'après concert et qui vient régulièrement nous consulter. Qu'il en soit remercié (et imité...!!!)