samedi 31 décembre 2022

Roulement de tambours... et cadeau de fin d'année !


Oui, roulement de tambours au pluriel !! Pour vous remercier de votre assiduité, et avec l'accord de Seventh et Stella, un petit cadeau pour vous. 

Filmé le 30 avril dernier, le Christian Vander Trio dans une fameuse salle des Lilas, un extrait vidéo d' "Impressions" dans un moment nous laissant aussi beaucoup d'impressions, forcément bonnes.

Voila, terminons l'année en beauté et espérons un cru 2023 pour toutes et tous, d'exception !!! Peut difficilement être pire...



samedi 24 décembre 2022

Christian Vander en couverture de Magma...

Sous ce titre énigmatique, une petite tentative de recensement des couvertures de magazines par notre batteur favori, Christian Vander ou l'une de ses formations, à savoir Magma, Offering ou une formule jazz en trio, quartet... L'idée de ce petit post part de la dernière couverture en date de Batteur Magazine (merci à lui).

Les dits magazines nationaux, internationaux ou fanzines sur Magma ne sont pas légions, que ces média soient dédiés au "rock", au "jazz" ou tout simplement à la musique ou aux arts, mais pour autant, au fil des ans, on a pu y découvrir quelques couvertures "zeuhliennes". Les couvertures ne sont prises en compte que s'il y a photo, voire le sigle, pour une couverture entière ou partielle, peu importe, mais le simple nom lui n'est pas retenu. Non mais, c'est vrai, je fais comme je veux puisque c'est mon article !!! Ensuite, pas de journaux (oui, pleurés jeunes Kobaïens...), uniquement des magazines ou apparentés et enfin, pas de "fanzine" dédié à Magma, car forcément les couvertures sont presque toutes sur le thème (Ork Alarm !, Transe, Sundïa, Muzik Zeuhl ou Ascension). Pour autant, il y a certainement des oublis et autres omissions, n'hésitez donc pas à participer !!!

J'en ai recensé 48, du 20 janvier 1972 à novembre 2022. Les magazines "officiels" sont au nombre de 39 et donc par soustraction mathématique (oui, je réclame la médaille Fields...) nous en trouvons 9 du coté des fanzines. L'on peut voir, même sans lunettes à fort grossissement, que 5 magazines extra hexagonaux ont mis à la une Christian Vander ou Magma (peut être plus car il doit me manquer 1 ou 2 Euro-Rock Press sur notre sujet). Toujours ce même nombre de 5 pour les couvertures de magazines dédiées au jazz, finalement, c'est plutôt sympa. Les magazines de batterie se font une part belle, normal, avec 14 revues dont 12 rien que pour Batterie Magazine, record forcément ! Extra fut le premier magazine français "d'envergure" à mettre en avant Magma avec une très belle photo du concert de Reading pour le n°46 en septembre 1974, Best n'a jamais franchi le cap et a fini par sombrer (dans l'oubli ? dommage, il y avait de bons journalistes, dont Hervé Picard) et Rock & Folk a enfin daigné le faire, et en plus avec une photo étonnante et fort ancienne, en mars 2009 avec le n° 499.

Plus étonnant, l'on trouve le portrait de Christian Vander dans 4 revues n'ayant pas de rapport direct avec le monde de la musique, du spectacles voire des arts, intéressant non ?

Sur les 9 couvertures des fanzines, 7 sont intégralement dédiées à notre sphère zeuhlienne, alors que du coté des magazines, il y en a 27 sur les 39. Vous voyez donc sur qui l'on peut compter... Plaisanterie.

Bon, tout ceci ne vaut que si j'ai bien toutes les unes, ce qui n'est certainement pas le cas, alors vous compléterez par vous mêmes ces petites stats afin de les rendre le plus juste possible. Et c'est sans prétention non plus...

Bon réveillon de Noël !!

PS : en bas, un nouveau magazine ajouté grâce à Bruno, je vous laisse recalculer les statistiques par vous même, c'est un travail collectif !!!



Magazines 1 à 4 :  - 20-01-1972 Pop 2000 n°2   - 09-1974 Extra n°46   - 03-1977 Rock en Stock n°3   
- 01-1977 Rock'n'roll Musique n°6   
Magazines 5 à 8 :  - 09-1978 le Monde de la Musique   - 12-1980 D.I.S.C. International n°59   
- 02-1981 Jazz Hot n°381   - 10&11-1986 Batteur Magazine n°2   
Magazines 9 à 12 :  - 05-1987 Jazz Hot n°441   - 12-1987 Sono n°110   - 11-1990 Jazz Swing n°18   
- 06-1993 Marquee n°48
Magazines 13 à 16 :  - 09-1993 Batteur Magazine n°60   - 01-1991 Music Annonce n°3   
- 11au18-01-1994 Paris Espaces n°14   - 10-1995 Batteur Magazine n°83
Magazines 17 à 20 :  - 12-1996 Action n°11   - 01-2005 Batteur Magazine n°177   
- 06-2006 Oldie-Markt n°6   - 04-2007 Batteur Magazine n°202
Magazines 21 à 24 :  - 11-2008 Jazz Magazine n°597   - 11au17-02-2009 Télérama supplément n°3083   - 03-2009 Rock and Folk n°499   - 08-2009 Euro-Rock Press n°42
Magazines 25 à 28 :  - 04-2011 Batteur Magazine n°246   - 02&03-2012 Batterie Magazine n°30   
- 09-2012 Prog Magazine n°246   - été-2012 Réfléchir & Agir n°41
Magazines 29 à 32 :  - 01-2013 Batteur Magazine n°265   - Sup Dominical de la Haute Marne n°6774   - 02-2013 Batteur Magazine n°266   - 11-2013 Batteur Magazine n°274
Magazines 33 à 36 :  - 11-2015 The Wire n°381   - 11-2016 Batteur Magazine n°306   
- 04-2019 Batteur Magazine n°332   - 07-2019 Jazz Magazine n°718
Magazines 37 à 39 :  - 10&11-2019 Batterie Magazine n°171   - 03à05-2020 Egypte, Afrique & Orient n°97   - 11&12-2022 Batteur Magazine n°358

Fanzines 1 à 4 :  - 15-01-1976, Atem n°2   - 02&03-1976, Tartempion n°9   
- 10&11-1976, Tartempion HS1   - 09-1981, Notes n°2 & 3   
Fanzines 5 à 9 :  - 07-1985, Notes n°18   - 07&08-1988, La Grenouille Etourdie n°9   
- 04-2004, Koid9 n°49   - 05-2010, Traverses n°28   
- 06-2012, Les Petites Nouvelles n°2

Magazines 1 à 4

Magazines 5 à 8

Magazines 9 à 12

Magazines 13 à 16







Magazines 17 à 20

Magazines 21 à 23

Magazines 24 à 27

Magazines 28 à 31

Magazines 32 à 35

Magazines 36 à 38



























Fanzines 1 à 4

Fanzines 5 à 9























mardi 20 décembre 2022

Anaïd : une première partie et un nouveau disque

Anaïd aura l'honneur de jouer en première partie de Magma le Samedi 4 Février prochain au Rocher de Palmer à Cenon (33). 

Un bonheur n'arrivant jamais seul, le groupe finalise son prochain album que vous pouvez toujours financer en participant à cette belle aventure ICI 

Et en cadeau un petit teaser....


dimanche 18 décembre 2022

Nouvelle vidéo de Magma, Montreux 1972

Un document vidéo vient d'apparaitre sur YouTube. C'est rare, c'est bien court, 2m32s, le public est plus filmé que les musiciens et ça laisse un goût de ... "on en aurait bien voulu plus !". Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir, c'est toujours mieux que rien. Et peut être que ça augure d'un futur document plus long, allez savoir...


Villeneuve (Suisse), le 24 juin 1972, plage de la Piscine, festival international de jazz de Montreux, STOAH, extrait du premier album.


Photo n&  de Dany Ginoux, celle extraite de la vidéo par Thierry Moreau, doc YouTube exhumé par Jay Korber (mais qui est-il donc ?!!?).





samedi 17 décembre 2022

Oiapok se découvre

 

Oiapok vient de publier sonr premier disque, un drôle d'OVNI entre scène progressive et musique du monde pour un résultat très séduisant. Histoire de changer un peu, nous avons demandé à notre ami Thierry Moreau de nous confier ses impressions...


Dans le marasme des productions formatées et de l’abondance des Bandcamp, on se réjouit de sorties originales loin des styles dominants, si le rock progressif actuel a parfois des parfums de rock régressif, Oiapok arrive avec un opus d'une grand fraicheur dont le nom "Oiapok" est un néologisme, un croisement entre le fleuve guyanais Oyapock, berceau des aventuriers sans peur, et la ceinture de l’astéroïde Chariclo, Oiapoque, dont l'orbite croise celle des planètes externes du système solaire . Entre la Guyane et le Brésil, l'Oyapock est un endroit sauvage, passionnant et dangereux. C’est un lieu d’exploration pour les téméraires ». 

Les racines musicales de Oiapok oscillent entre les musiques du monde venant du Brésil, africaines, afro-cubaines par le prisme de l'utilisation de harpe, xylophone-vibraphone, cuivres, basse, batterie, guitare, chant), mais aussi du rock progressif et du jazz fusion, immédiatement je pense au groupe de Pierre Moerlen's Gong/Mireille Bauer, Mimi Lorenzini Orchestra, voire Mike Oldfield ou Camel en plus planant, il y a des réminiscences et clins d'oeil lointains à Frank Zappa, Hatfield and the North, Flora Purim pour le chant de Mélanie Gerber, Hermeto Pascoal, Oregon, Deleyaman, Full Circle. La virtuosité des musiciens sert la musique et ne cède pas à la démonstration comme cela se présente souvent. L'album nous embarque vers des contrées positives immersives à la prise de conscience écologique mondiale, un voyage onirique qui me fait penser aux espaces tropicaux sublimés de Midori Takada (Midori Takada - Mr. Henri Rousseau's Dream) ou de Jon Hassell dans la forme esthétique. Udi Koomran que l'on connait pour ses mastering est de la partie, beau travail du son. Pour le coup la notion de fusion porte bien son nom tant les incrémentations sont homogènes. 

Un plaisir a ne pas rater dans ce monde anxiogène. 

Etienne Agard : Trombone Fréderic Durrmann: Trombone, whistling Mélanie Gerber: vocals Guillaume Gravelin: Harp Clarissa Imperatore : Xylophone, Vibraphone, Flutes, Percussions Udi Koomran : Mastering Matthieu Lenormand : Drums Valentin Sylvain Metz: Guitars, Mix Pierre Wawrzyniak : Composition, Bass 


 https://oiapok.bandcamp.com/album/oisol-n-first-album-release-autumn-2022

jeudi 15 décembre 2022

Le Trio au Triton samedi 10 décembre, Les Lilas

En ce 10 décembre, la température est bien froide, mais une chose est sure, cela ne va pas durer. Et oui, avec ce Christian Vander Trio, c'est toujours la canicule, le thermomètre s'enflamme !!
Bon, revenons sur ce concert de manière un peu plus chronologique. Votre serviteur n'étant jamais en retard, pour ce jour c'était 17h00 et déjà quelques spectateurs, pas beaucoup, 4 ou 5. Ca parle dedans et dehors et justement, dedans, arrive Didier Hébrard, installateur et régleur hors pair de batterie de combat. Il est bientôt suivi par Emmanuel Grimonprez, venu se réchauffer à l'aide de café noir. Nous échangeons quelques mots et je les laisse dans leur conversation. Les minutes passent et c'est au tour de Christian de pointer le bout de ses baguettes, ou plutôt de ses tiges, et d'en griller une dehors. La lumière attirant les papillons, et Christian étant un passionné passionnant, je me dirige tout naturellement vers l'extérieur. Conversations diverses, Monaco (voir Ici quelques infos tirées de cette conversation), les Ferrari de Monaco, Ferrari enfin ses Ferrari et sa passion pour cette marque, ses expériences sur circuit auto... 
Le public arrive, gentiment mais surement, à coups de klaxon (à moins que ce ne fut pour une autre raison...). Triton et Vander obligent, quelques visages connus d'inconnus ou ou d'ancien d'Offering (Claude Lamamy). Afin de vous faire de biens belles photos (oui je m'auto congratule) et donc être bien placé au premier rang face batterie, je m'éclipse très tôt vers la porte de la salle 1. Ouverture de l'antre à 20h15 et découverte d'une salle bien fraiche. Merci aux Macron et Lemaire pour ces résolutions à vous glacer un pingouin mais comme la soirée va faire fondre tout cela... D'autant plus que le concert est annoncé complet, avec public debout un soir de concurrence footballistique avec équipe de France et pour du non Magma, c'est plutôt plaisant et encourageant !!

Autre surprise, quelques très jeunes spectateurs, 8-10 ans et pré-ados, c'est plutôt rare en concert de jazz et beaucoup moins en version Magma, mais en tout cas c'est plaisant de voir des chevelures non grisonnantes et bien présentes ! Attente dans la bonne humeur et les discutailles puis tamisage de lumière pour annoncer l'arrivée du Trio vers 20h45.



Le concert est indiqué sur le site du Triton comme étant en vue d'un album avec un répertoire renouvelé. Pas forcément si sûr car j'en ai parlé avec Christian Vander et Emmanuel Grimonprez avant le concert et pour différentes raisons, ce n'est qu'un projet et non une certitude. D'autre part, il serait co-édité par le Triton et Seventh mais distribué par Seventh (et sans doute sur place au Triton). Donc, la seule certitude, c'était de les voir ce 10 décembre, la suite n'ayant pas la même assurance. 



Pour info, il sera possible ou d'attendre ou de se consoler, le concert ayant été filmé devrait être disponible en VOD sur le site du Triton en début d'année, février voire mars. C'est déjà ça !

Passons au concert lui même, objet du post et de votre curiosité exacerbée !
Triton salle 1, bien fraiche vous ai-je dit plus haut et complète. Le concert n'a duré qu'environ 1h10 et en un seul set, avec un rappel, le deuxième n'ayant pas eu lieu, applaudissements trop frêles sans doute...
Je ne connais pas la ou les raisons pour ces choix (durée et 1 set) mais néanmoins, au détour d'une conversation entendue entre C Vander, JP Vivante et d'autres après le concert, ce serait une volonté du Triton tout comme le fait que ce soit en un seul jet. Certes Christian disait que ce n'était pas un problème pour lui cette durée mais qu'il (le Trio) manquait encore de certains repères et d'habitudes sur le premier morceau pour le rendre plus fluide. Ceci explique peut être cela.
Et justement, les morceaux ce sont enchainés de la manière suivante (titres et ordre d'après la feuille de route posée sur la batterie) : 
- Partie 123
- Body and Soul
- The Coaster
- Lonnie's Lament
- Naima
- Impressions
- rappel : Equinox

Tous ces titres sont joués régulièrement, en avril 2022 par exemple, par contre le premier, dont je ne sais si le titre est correct, est une œuvre d'Emmanuel Borghi et lui est pour ce Trio une réelle nouveauté. Vous vous doutez, et à juste titre, que c'est de lui qu'il est question et, en plus d'être tout nouveau dans le répertoire, ce morceau a été écourté. Ce qui n'était pas forcément à la demande de son auteur...

En tout cas, inutile de dire que le concert fut fort, intense, puissant, un solo de contrebasse au début du concert et un de batterie sur la fin, et l'ami Christian, il en a encore beaucoup dans les biceps...! Un public bien plus chaud que la température d'accueil, ce qui n'était pas difficile.

Alors voila ce que je pouvais vous dire sur cette soirée, qui aurait, elle aussi, méritée d'envahir les Champs Elysées.



lundi 12 décembre 2022

MAJ (petit) retour sur le concert de Monaco

Et oui petit, même tout petit car nous n'y étions pas et nous n'avons pu ni le voir ni l'entendre car non autorisè à l'enregistrement. Bien, mais il reste tout de même Facebook (entre autres) où les commentaires ne manquent pas et même deux tout petits extraits vidéos, qui finalement font plus baver qu'autre chose de n'avoir pu faire partie du public !!!

Le lieu, opéra Garnier de Monte Carlo, ça en jette quand même. Bien, le prince actuel est un passionné de longue date de Magma, cela a du grandement participer à cette programmation, et qu'il en soit remercié. 

Patrick Thubaut a eu l'aimable gentillesse de me communiquer le programme et l'on peut dire qu'il est quelque peu surprenant. Jugez en par vous même : 

Piano + voix : Zess (intro), Tilim M'Dohm, I Must Return.

Groupe : K.A. 1, Hakëhn Deïss.

Groupe + orchestre :Ehn Deïss, Ëmëhntëhtt-Rê, The Night we Died.

Plutôt pas mal. Non, plutôt vraiment formidable, et que des retours positifs et enflammés. Mais pourquoi ni vous ni nous n'y étions; La vie est injuste...

Photo aimablement autorisée à être publiée par Kamal Bahloul, et bien sûr de lui !


PS MAJ : Samedi soir, dans les couloirs du Triton, quelques infos communiquées par Christian lui-même, c'est vous dire s'il fallait les ajouter. Tout d'abord, lorsque Christian s'est retrouvé seul (+ le piano) sur scène pour Ehn Deïss, il a eu une forme de stress ou d'appréhension d'être là avec l'orchestre qui finalement s'est dissipée de suite. La raison en est que, avec le groupe, ils ont l'habitude de jouer ensemble et de s'autoriser quelques "facéties" mais là, pas possible avec l'orchestre, il fallait que ce soit réglé comme du papier musique, pas d'écart aussi infime soit-il. Rigueur de la musique classique et de ses règles. Et justement, tous les musiciens de l'orchestre de Monaco sont venus individuellement remercier Christian à la fin du concert, et certains lui ont dit avoir pleurer d'émotion sur ce titre. Alors là...! Enfin, le Prince, grand amateur de Magma depuis très longtemps, ne devait être présent que peu de temps dans sa loge, mais finalement il est resté tout le temp, au moins pour la partie groupe-orchestre. Quant on aime et que c'est bon, on reste !! Et pour finir, Christian, Simon et le chef d'orchestre sont restés à discuter jusqu'à 6h00 du mat. Le courant est très bien passé. On en doutait pas.

jeudi 8 décembre 2022

Cartel des magazines pour Kãrtëhl !

Oui, quelques magazines ont chroniqué le dernier né de Magma, Kãrtëhl. Nous vous les offrons en cette période de fêtes et d'augmentation du coût de la vie mais pas de celle des salaires et pensions. Faut pas exagérer quand même... Bon, le mieux serait d'acheter ces magazines, mais si par hasard vous étiez un peu à court ces temps-ci, vous pouvez toujours les avoir ici. Certes, nous ne publions jamais les articles, que des petites chroniques ou infos diverses. Il faut aussi soutenir la presse qui parle de Magma ou Vander, évidente évidence...

Rock & Folk

Pour commencer, Rock & Folk, pas vraiment sur le disque mais plutôt sur le concert des Folies Bergère. Mais puisque c'était la présentation de l'album, hop, on vous l'intègre ! Il s'agit du numéro 664 de décembre 2022. 

Ensuite, une première chronique, tirée du numéro 754 (et oui !) de Jazz Magazine de novembre dernier. 
Encore, celle de Batterie Magazine, 196 de novembre également. 
Egalement, le 7 octobre, sur le site Rolling Stone.
Pour finir (provisoirement) cette série, celle de Prog Mag, éditée en anglais et sur le Net. Vous pourrez noter au passage que seuls nos amis Anglais ont correctement écrit le titre de l'album, Kãrtëhl, les autres ont des difficultés de problèmes (sic)...
Je ne doute pas que Batteur Magazine et d'autres ont ou vont publier les leurs, alors ouvrez les yeux (et les oreilles).

Batterie Mag
Jazz Mag



Prog Mag

Rolling Stone


mercredi 30 novembre 2022

One Shot en tournée en 2023


Alors que son nouvel album est désormais imminent, une tournée est visiblement programmée pour le printemps prochain. Petit étonnement quant aux "sponsors" de ces concerts, tous affiliés métal. Sans doute, ceci est du au travail fidèle de Garmonbozia. 
Ceci dit, réjouissons-nous que le groupe tourne, enfin, un peu.

lundi 21 novembre 2022

Les 50 ans de musique(s) de Thierry Zaboitzeff

50 ans ! 
Avec un tel panorama, on aurait pu craindre un coffret un peu passéiste avec moults archives à la clef, au son d'époque forcément analogique et d'époque. Mais nous ne sommes pas ici sur ce registre rétrospectif mais, plutôt, sur celui d'une carte de visite réactualisée et pleinement actuelle, y compris au niveau sonore, avec un travail visuel de Thierry Moreau parfaitement en phase avec cette modernité électrique affirmée.
De Thierry Zaboitzeff on connait évidemment son passé dans Art Zoyd dont certaines belles traces figurent ici, parfois dans une forme réactualisée, y compris par le magnifique Aria Primitiva à la destinée hélas abrégée.  Un clin d'oeil à Rocco Fernandez, fondateur de AZ, des extraits savamment choisis que les afficionados sauront reconnaitre et quelques "covers" assez décoiffantes...
L'homme a quitté cette matrice en 1997 et c'est là où, ce coffret, devrait ouvrir des portes à beaucoup. S'affranchissant de toute logique chronologique, Thierry Zaboitzeff a construit ici un labyrinthe audacieux où l'auditeur est emporté en des terres multiples. Du séminal Prométhée, paru en 1984 et dont votre serviteur a bien usé le LP à l'époque, au récent Pagan Dances (uniquement en numérique), ce sont plus de 20 disques produits sous son nom qui se sont succédés, hélas, sans beaucoup d'écho ici, faute de distribution et de promotion. 
Ce coffret permettra donc à nombre d'entre vous de découvrir un univers personnel, protéiforme tout en étant extrèmement cohérent. Alors peu importe le catalogage : musiques nouvelles, progressif, post rock, musique contemporaine, rock in opposition, chant liturgique... Thierry Zaboitzeff est partout et, surtout, ailleurs, en musicien libre et affranchi, en compositeur singulier aux univers pluriels. Il y a urgence à le (re)découvrir. 

(Label : Monstre Sonore/ WPTL)

Le site de l'artiste c'est ICI

vendredi 18 novembre 2022

Interview de Christian Vander dans Jazz à FIP, 16 novembre dernier

Bon, je ne vais pas vous mentir, je ne l'ai pas écouté en direct et je n'ai pas encore eu le temps de le faire. Mais je vais le faire !!! Et pour que vous aussi puissiez le faire, quoi de mieux qu'un podcast. Alors en voici le chemin le plus rapide, et c'est Ici.

En plus, une interview de Christian c'est toujours intéressant, et je ne doute pas un seul instant qu'il en soit autrement, d'autant plus sur FIP et dans Jazz à FIP (carte blanche à...). Cette interview dure 1h12mn et a été diffusée le 16 novembre dernier.

Alors, précipitez vous si vous ne l'avez déjà fait !!

dimanche 13 novembre 2022

Christian Vander en couverture de Batteur Magazine avec une interview, que demande le peuple !!

Alors, quelques noms et quelques mots. Batteur Magazine, Christian Vander, Laurent Bendahan, interview, batterie, Magma, Zess, Kãrtëhl. Déjà, les éléments se mettent en place.

Ensuite, interview sur 6 pages où vous apprendrez, au moins, que : Jimmy Top est moins austère que son père, qu'Hervé Aknin est un nouveau chanteur dans Magma, qu'il existe au moins 2 cymbales découpées, qu'il faut poser son verre au bar avec douceur, qu'il ne faut pas utiliser de baguettes en fer, que Christian aime les charleys qui sonnent "sale et précis", qu'il avait perdu les premières paroles de Zëss, que Klaus a enregistré un très grand nombre de concerts sur K7, qu'il y aurait beaucoup de musiciens japonais "zeuhl", que Christian à l'inverse de Stella n'a pas d'acouphènes, que le sigle de Magma ne doit pas tourner en rond... Et moult autres informations ! 

Alors, n'attendez pas, filez chez votre libraire acheter ce Batteur Magazine 358 de novembre-décembre 2022 !!!

samedi 12 novembre 2022

Un nouveau livre pour Pierre-Michel Sivadier

 

Pierre-Michel Sivadier fut le pianiste d'Offering, des Voix de Magma puis de Magma dans les années 90. Outre un parcours très personnel dans la chanson, il publie régulièrment des ouvrages dont  L'être que je suis est le cinquième. Comme le précédent Paùl Jack, paru en 2020, il est disponible auprès des éditions Stellamaris.

vendredi 28 octobre 2022

Dans l'Entrelacs des Roses-Pierres, nouveau CD de Patrick Gauthier.

Un album de Patrick Gauthier, c'est toujours un plaisir, plaisir pas si fréquent. Et oui, difficile de sortir un disque lorsque l'on est pas dans une Major ou si l'on est pas un "majeur" dans le "buzz e ness"...

Patrick nous a gentiment fait suivre pour écoute un MP3 de cet album (tout le monde ne le fait pas...) afin de le découvrir et de vous le faire découvrir, et bien sur pour l'acheter afin de soutenir cet artiste singulier.

Sur ce disque de 7 + 4 titres (voir en bas*), nous retrouvons, au fil des titres, les fidèles Bernard Paganotti à la basse et Antoine Paganotti au chant et à la caisse claire. Ainsi que Stéphane Chausse (clarinette), Eric Mula (trompette) et Jean-Marc Welch (trombone) pour les cuivres, et au chant, nous trouvons la fidèle Isabelle Carpentier, et Véronique Perrault, Margo Corto Lucia Schreyer et Philippe Drevet. L'Entrelacs est sur le label Assaï Records et est disponible sur les sites Internet de la FNAC, Amazon ainsi que sur ledisquaire.com pour une sortie mondiale le 28 octobre.

Comme si justement écrit dans la discographie ci-dessous, des influences de Stravinsky, Bartok, Vander ou Glass sont discernables voire clairement audibles. Il n'empêche, Patrick a une sensibilité bien à lui et qui n'appartient qu'à lui, comme un fil conducteur de ses différentes, et bien trop rares, réalisations tout au long de sa carrière. Pour ceux que ne le connaissent pas ou peu, on peut y admirer tout son talent de compositeur mais aussi de pianiste au gré de ses inspirations.
Un album qui pourrait nous faire croire à une œuvre piano-voix, ce qui est vrai sur 3 morceaux, mais nous en avons un autre avec en plus une basse et deux autres avec des vents, le dernier, en fait celui qui ouvre l'album (La Petite Marche) est une composition plus orchestrale car nous trouvons des voix, cuivres, percussion, vibraphone et claviers.
Donc un album avec différentes formules mais avec une cohésion générale évidente, une fluidité de la musique, de sa musique qui coule comme un petit ruisseau dans une verte prairie de printemps ! Légèreté mais profondeur, simplicité mais émotions, tels sont les maîtres mots de cette œuvre que l'on peut écouter pour se reposer, se détendre, pour méditer, pour la mélodie, des plaisirs vrais car essentiels, ceux qui touchent l'âme et le cœur.

La photo de couverture d'un Patrick un peu raide et stricte, voudrait nous faire croire à une œuvre qui le serait alors que c'est tout autre. Des titres plutôt courts mais qui ne demandent, j'en sui persuadé, qu'à s'étirer lors de futurs concerts que l'on espère prochains. Pour lui, mais aussi pour nous !

*A noter que cet album a été enrichi de quatre titres (Estinien, Fantomas, Nathalie C. & Vilna, avec Himiko, Antoine & Bernard Paganotti ainsi qu'Isabelle Carpentier) issus de son avant dernier opus (Clinamens), sortie au Japon, à la demande de son éditeur. Nous ne pouvons que saluer cette idée car ce disque nippon n'a été distribué que lors des concerts (trop rares) ou via Internet.



jeudi 27 octobre 2022

Un nouveau disque pour Anaïd

 

Nous vous parlons régulièrement de ce groupe "familial" auquel nous sommes particulièrement attachés. Anaïd prépare son septième album et a besoin de vous, de nous, pour le financer. Un financement participatif est donc ouvert sur une plateforme dédiée avec un système de contributions.

A vous de jouer : ICI






mardi 25 octobre 2022

Band of Dogs un troisième opus à écouter

Avec ce troisième disque, c'est à la fin d'une formule que nous assistons et aussi à son apogée. Si vous avez suivi les deux derniers concerts au Triton en Septembre dernier, vous savez ce qu'il en est. Ce disque est le dernier de la formule "à invités" et, sans doute, le plus abouti.
Le concept reste le même, construire un scénario musical à partir de sources distinctes puisées dans des concerts différents. Jean-Philippe Morel maîtrise désormais totalement la méthode et le résultat est bluffant dans sa cohérence et son intensité. Selon les moments on peut ainsi entendre Emmanuel Borghi, Thierry Eliez, Julien Desprez, Mike Ladd, Fabrice Martinez, Claudia Solal, Laurent Bardainne... entre autres.
Ces chiens sont toujours aussi impolis, plein d'envie et d'audace, libres et provocateurs, la rythmique Gleizes/Morel affûtée et insaisissable... Un disque qui mérite le détour pour peu que l'on ait les oreilles ouvertes... Je vous renvoie à ma chronique du premier opus (ICI) dont le propos reste totalement valide. Et si vous avez raté les épisodes précédents, sachez que le Triton propose un coffret des trois opus pour la modique somme de 35 Euros (port compris) à commander  . Dans 10 ans ce sera un collector ! Peut-être avant d'ailleurs...

Et tant que j'y suis, n'oublions pas leur deuxième opus, passé inaperçu pour cause de Covid et que j'ai rapidement remisé, par erreur, sur l'étagère, en ces temps étranges de confinement. Un Opus II assez extrème, le plus expérimental, sans doute, avec une belle bande de fous : Aymeric Avice, Bruno Ruder, Elise Caron, Andy Emler, Thomas de Pourquery, Vincent PeiraniThéo Ceccaldi... Des ambiances âpres, industrielles, organiques et aussi de belles envollées avec une section de cuivres de belle facture. N'hésitez plus !

jeudi 20 octobre 2022

Magma à la folie aux Folies...

Commençons par le lieu, les Folies Bergère, salle de spectacle parisienne proche des Grands Boulevards, fondée en 1869, rénovée et transformée en 1926 avec sa désormais célèbre façade art-déco, elle même restaurée en 2012 (dixit Wikipédia).

Bon, cela augurait d'un lieu attrayant pour nos musiciens et aussi pour le public. Le grand hall d'entrée, très théâtral avec ses stucs et ses marbres, même si de ci de là quelques décors et peintures tombent sous le coup de l'âge et de la fatigue donnant un premier "la" pour la suite de ce lieu. Grande salle de spectacle en fer à cheval et à l'ancienne, orchestre en bas et ensuite premier et deuxième balcon. Je ne sais pas comment était la partie basse et son "carré d'or" mais le premier balcon et ses "fauteuils" de catégorie 1 (à 80€ pour mémoire) étaient bien plus des strapontins au velour défraichi que de véritables fauteuils. Ca reste plus confortable que les chaises pliantes du Triton (!) mais on aurait pu s'attendre à mieux.

Je reviendrai plus tard sur la salle et passons au concert lui même. Le principe du siège réservé est vraiment très agréable, pas besoin de faire la queue pendant des heures pour avoir les "meilleures" places, premier acheté, premier servi. Le public arrive au fur et à mesure sur place, rempli les bars alentours ainsi que l'espace face aux Folies, jusqu'à l'ouverture des portes vers 19h30. Gentiment tout ce beau monde, en fonction du niveau du verre restant à finir, se dirige vers la salle. Fouille rapide et arrivée dans le grand hall, stand Seventh au milieu avec foule pour l'achat, entre autres, de leur dernier opus. Montée des marches et placement par de dynamiques ouvreuses et ouvreurs. Une fois sur place, et situé à seulement 2 mètres de Francis à la sono (je pense celle du lieu et non la sienne) étrangement placé de coté et non de face ce qui, pour en avoir discuté avec lui, l'a un peu surpris et n'a pas facilité son travail. La "chasse" aux têtes connues, commencée déjà à l'extérieur se poursuit donc à l'intérieur. Le noyau habituel d'hexagonaux et d'outre-frontières est là, avec ou sans kilt, et Klaus, déjà aperçu dehors est à quelques mètres de mon strapontin velouté en compagnie de Janik. J'ai lu sur fb que Laurent Cokelaere (Neffesh Music, Maison Klaus...) était juste derrière ce duo magique, sans doute d'autres pointures garnissaient le public. Bref, du monde, 1720 spectateurs, et du beau monde !

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que Magma vient tout juste de sortir un album, Kãrtëhl, dont certains titres font partie du répertoire depuis 2021. Ce soir, c'est tout cet album qui a été joué, principalement en première partie, avec K.A. I en préambule, ce qui est le cas depuis l'an passé. Magma était, est et sera toujours une musique de chants, de voix, par les voix et pour les voix. Les trois nouvelles choristes (depuis 2020 tout de même, par le nombre), en plus de Stella, Isabelle, Hervé, Christian (parfois) et même Thierry donne une ampleur jamais entendue auparavant à cet instrument dans Magma, correspondant certainement à ce qu'a toujours voulu Christian. Et je crois que pour tous, public et musiciens, c'est un plaisir renouvelé à chaque seconde et à chaque concert, rien de moins !! Les nouveaux, mais pas si nouveaux, non plus, musiciens (Simon, Thierry et Jimmy) sont tellement dans ce tourbillon qu'ils donnent l'impression d'être présents depuis des lustres, (pas faux pour Simon), d'être incontournables. Rudy, qui n'en fini pas de monter vers l'état de grâce "guitaristique" participe pleinement à l'ossature de cette équipe et, rendons grâce au fondateur, qui, à bientôt trois fois 25 ans nous donne l'impression de n'en avoir avoir qu'une fois (quelle présence forte et pleine d'émotion sur le dernier rappel...). Oui, cette formation fait et fera date dans celles iconiques de Magma, et d'avoir fait partie des spectateurs de cette soirée fait déjà date dans mon esprit... 

Donc, comme dit dans le paragraphe ci-dessus, première partie presque totalement consacrée à l'album. Si la composition de Thierry nous est familière depuis l'an passé, celles de Christian également et même bien au-delà pour ceux qui ont vu Magma depuis la fin des 70's. Par contre, découverte pour tous des compos d'Hervé et de Simon. Des "flashes" d'Offering ou de Magma les parcourent tout en ayant leurs couleurs propres mais bien ancrées dans la "zeuhl", quand même ! Je suis même sûr que si ces morceaux avaient été, ou si elles avaient pu être présentées sur scène précédemment, elles n'en auraient qu'été améliorées lors des sessions studios. Attention, je ne suis ni musicien ni critique musical, c'est le ressenti de ce que j'ai pu entendre de musiciens. En plus, ça a été très souvent la manière de procéder de Magma depuis son origine. Perso, j'aime tout particulièrement Irena Balladina et Walomëhndëm Warreï, mais cet album qui semblerait de prime abort presque bancal car de l'ancien et du nouveau, de la zeuhl et de la "Tamla-zeuhl", finalement, a son sens, sa cohésion et ses raisons. Et comme nous l'a si bien présenté Stella, c'est un album de groupe pour le groupe, appelant tous à donner le meilleur de soi. En cela, c'est une habitude bien "magmaïenne" de donner le meilleur de soi !! Pour autant certains auditeurs sont un peu sur la retenue, préfèrant un Magma sur de grandes et longues œuvres (MDK, ER, Zëss...) et moins sur des titres courts. Certes, cela peut s'entendre, mais lorsque furent mis sous presse les Zombies, The Last Seven Minutes et autres Maahnt, qui s'en est plaint !! J'y ajouterais, si vous me permettez, La Dawotsïn qui me touche tant... Bref, peu importe la longueur du moment que cette musique touche le cœur...

En deuxième partie fut joué Ëmëhntëhtt-Rê. Inutile de revenir dessus sinon dire combien l'ensemble de chaque voix apporte à cette musique (et aussi d'entendre Zombies et Hhaï !). Je dirais si vous me l'autorisez, que je préfère la version de Zombies lors de sa reprise en 2005 par P. Bussonnet, c'était bien plus sauvage, plus métallique, plus lourd, plus indus, plus brutal, attention, ça reste toujours Zombies mais en moins "terrifiant", moins mort-vivant quoi ! Hhaï et Christian, ça ne fait qu'un et là aussi pas de surprise à dire ceci.

En premier rappel, The Night we Died, une fois encore avec ces si belles voix juste soutenu par un clavier, Rudy et Jimmy attendant en coulisses. Un deuxième rappel, bande de petits coquins, avec un Dëhndë de toute beauté, Christian sur le devant de la scène derrière son pupitre, littéralement habité par ce chant, très bel hommage de et pour Stündëhr. Une ambiance très Tamla Zeuhl bien dans l'ancrage de cette fin des années soixante dix et même début quatre vingt. Un des meilleurs moments de ce concert, n'hésitons pas à le dire, sans doute aussi car une véritable découverte sur scène 

Alors, concert mixant le passé et le présent, des titres courts ou long, du pur C.V. mais aussi une belle part pour les membres du groupe d'aujourd'hui ou de toujours (Stündëhr), des musiciens complices et heureux de partager avec nous ce trop court moment (oui, on veut des concerts de 5h00 !!). Des nouveautés sur scène ou de la tradition, bref un concert varié sans aucune avarie !
Mais, car oui il y a un mais, si l'on oublie car finalement pas si important, une certaine vétusté du lieu, disons un théâtre encore bien ancré dans son passé comme expliqué au départ de cet article, il y a encore un fait à expliquer. Pour mémoire j'étais situé au 1er balcon, donc ce ne sont peut-être que mes sensations à cet endroit là. J'ai trouvé un son qui n'était pas au rendez-vous, un peu trop global, ne laissant pas correctement percevoir chaque voix, chaque instrument tel qu'espéré. A la pause j'en ai discuté avec Francis, rappelez-vous, de coté avec la sono locale, surpris de cette remarque mais pas tant que ça, du fait de sa position latérale et surtout de la sonorisation du lieu, m'a-t-il dit et si j'ai bien compris, qui était une ingénierie "globale" (j'espère bien retransmettre ses paroles). Pour en avoir également discuté avec un ami présent lui aussi au 1er balcon mais plus haut, qui a eu la même sensation. Maintenant sur fb, j'ai lu des avis similaires mais aussi tout à l'opposé, enjoués par le son, alors était-ce ce balcon ? Peut être que le son était bien différent en dessous ou au dessus ?

Pour conclure, un concert qui fait déjà date, dans la grande lignée de ceux des salles parisiennes ou exo parisiennes depuis 1969. La suite au Japon, et Monaco (avec orchestre symphonique pour 2022, et sur les routes d'ici et d'ailleurs en 2023 !


Les photos, hormis celle de la facade des Folies Bergère, sont de Jacky Vuillermoz, que je remercie ici chaleureusement.