Maison Klaus & Invités, retour sur le concert

Où fallait-il être ce jeudi 26 juin au soir ?
Certainement pas devant son petit écran mais plus surement au Triton.
Le temps était lourd en cette fin de journée et la moiteur du Triton ce soir là nous rendait bien l'ambiance des concerts des artistes de la Motown, à qui était dédiée cette soirée hommage. Et soirée anniversaire pour Klaus également, avec un décalage d'une semaine tout de même !
Ce concert fut divisé en deux parties, la deuxième étant la plus explosive, avec pas moins de 13 musiciens sur scène, pour ceux qui connaissent le Triton, c'est déjà un bel exploit !
L'autre exploit fut aussi de réunir 2 pianistes, 2 guitaristes, 2 bassistes, 2 batteurs, 3 souffleurs et 2 chanteurs, tous de concert, il va sans dire !
Klaus fut un chef d'orchestre plein de malice, d'humour, de dynamisme et avec un coeur (et un choeur) gros comme ça !
Les cuivres, avec un Stéphane Chausse très en verve, amenant de nombreux chorus, et répondant à ceux tout aussi nombreux de Benoît Widemann aux claviers. Les frères Guillard, venant sur scène au cours de la première partie, amenèrent une richesse sonore proche d'une section de cuivres à cet ensemble où seul manquait un trombone (mais où le placer...)
Le deuxième clavier, Gilles Erhart, fut un parfait appui à Benoît Widemann, tous les deux nous offrant de belles envolées sonores.

Eric Lafont, sobre, précis, concis, discret mais bien présent à la batterie, et Laurent Cokelaere à la basse nous montrant une belle rigueur rythmique, orchestrant depuis l'arrière scène tout ce petit monde, qui d'ailleurs n'a pas toujours suivi ses instructions, même Klaus !
Arrivèrent aussi en cours de première partie, les talentueux Jean-Dominique Sallaberry à la guitare (et au dictionnaire sur l'histoire de la musique Soul américaine !) et Maria Popkiewicz au choeur (et au coeur), seule femme sur les planches et répondant de plus belle aux vocalises de Klaus.

Ca commençait à bien déménager lorsque, en deuxième partie, arrivèrent James Mac Gaw, Janik Top et Christian Vander. Autant dire que les degrés du thermomètre montèrent à vu d'oeil !
James nous démontra, une fois de plus, l'étendu de son talent et il en a ! Je dirais même qu'il aurait bien voulu nous donner encore plus de calories à consommer, mais il sut laisser sa place aux autres !
Janik, en face à face avec Christian nous a fait apprécier toute la puissance de sa basse, basse qu'il n'a pas joué sur tous les morceaux, qu'on se le dise !
Et Christian, heureux comme un enfant qu'on laisserait joué dans un magasin de jouets, démultiplia cette rythmique Motown pour notre plus grand plaisir.
Klaus et tous ses invités étaient manifestement heureux. Heureux comme le public de cette unique (?) soirée, qui, j'en suis sur, aimerait bien voir remettre le concert, pardon, le couvert !
Voila ce que je peux vous dire, car il fallait vraiment y être pour savourer cet événement à sa hauteur !