vendredi 29 octobre 2021

Un bel hommage d'Epinal, Magma à la Souris Verte le 21 octobre

Difficile d'écrire après l'article de Jean-Christophe sur le concert de Biganos. Même tournée mais pas forcément même concert. Et puis, avec Magma, il n'y a jamais vraiment de répétition, chaque soirée ayant ses différences car certains morceaux sont en construction, en évolution (Walomehndom, Stevie Vander, Balade Bossa).  D'autres ont été revus et réadaptés comme K. A. 1, I Must Return ou The Night we Died. Et, le gros morceaux de cette tournée, MDK, lui aussi a subi son lifting, ne serait ce que pour s'adapter aux voix mais aussi parce que chacun, va essayer, tenter, tester, d'y introduire sa touche personnelle. Touche d'un soir ou de plusieurs mais en tout cas si cette musique est écrite elle n'est pas pour autant figée, bien au contraire.

Alors cette salle vosgienne, pleine à craquer, avec, au passage, une quarantaine d'ados venus profiter de cet événement (saluons au passage leur comportement, exemplaire, et leur attention pour cette musique qui n'est sans doute pas celle de leur quotidien habituel). Tout le monde est debout sauf pour une douzaine de chanceux au balcon, ouf, j'en faisais partie !

Le répertoire est le même depuis le début de cette tournée (les répétitions publiques du Triton) jusqu'aux concerts de Rennes de novembre prochain. Enfin, on peut le supposer, sauf surprise pour la dernière soirée, allez savoir.

Voir plusieurs concerts d'une tournée (Triton, Rombas, Epinal et plus tard viendra Besançon) permet de se plonger dans le spectacle, d'en découvrir certains aspects non perçus précédemment (c'est comme de revoir un film ou réécouter un disque), sans ressentir un sentiment de répétition. Oh que non, les salles sont différentes, le public aussi, et donc nos musiciens, en plus de nous donner le meilleurs d'eux mêmes, nous apportent leur vision, leur évolution. L'un en ajoutant une intro différente, l'autre en poussant le chant plus loin...

Comme dit plus haut, le choix plutôt inhabituel du répertoire mêlant des titres du début des 70's (MDK), du milieu des 70's (K.A. 1 même si réadapté vers les années 2000), de la fin des 70's (Stevie Vander et la Ballade Bossa, I Must Return), d'une touche d'Offering (The Night we Died) et un titre nouveau (Walomehndom) nous offre une belle palette des couleurs de Magma au fil du temps. Les talents des uns et des autres contribuent à ce renouvellement, d'une soirée à l'autre. 

L'arrivée de Caroline en début de tournée, la montée en puissance de Jimmy sont indéniablement facteurs et acteurs de ces changements de jour en jour. La prise de soli, parfois furtifs, par Sylvie, Laura, Caroline ou Rudy mettent aussi ces talents en avant tout en permettant au public d'en apprécier les singularités (Sylvie au chant basse, Laura, pas grande par la taille mais immense dans la puissance de son chant, Caroline à la palette vocale impressionnante et nous n'en sommes qu'à la découverte de cette talentueuse musicienne, c'est dire !), Jimmy, guitariste à la base mais à la virtuosité indéniable avec 4 cordes.

Nos piliers (Christian, Stella, Isabelle, Hervé le Diamant) sont là, entourant toute cette troupe d'une rythmique implacable, le retour de l'"enfant" prodige Simon (présent fin 1996 au retour de Magma) ou le récent mais si talentueux Thierry claviériste et chanteur. Tous éblouissant, évidement pourrait-on dire, comme si le talent était facile. Bien sur que non, que de travail derrière tout cela...


Bon, pour revenir à Epinal, je dirait que le MDK était d'un tempo un peu moins rapide et marqué qu'aux précédents concerts. Le chant de Christian dans MDK était plus tourmenté, plus de l'intériorisé, venant de son âme la plus profonde, des notes et des sons déchirants, un grand moment. A mon sens, ce serait là les différences les plus notoires, pour le reste, des petites touches de-ci de-là qui font que ce concert diffère de celui de la veille ou du lendemain... Et que les lumières rouges n'aident pas les photographes !

Magma est un éternel renouveau. Un éternel plaisir. Et pourvu que nous fêtions tous ensemble les 100 ans en 2069 de cette formation, à l'éternelle jouvence !



vendredi 22 octobre 2021

Minimum Vital en concert

 

Voilà qui est rare et donc précieux, deux dates pour nos girondins : 

- Le 6 Novembre à Lormont (33), espace Castelldefels.

- Le 13 Novembre à Peralta (Navarre, Espagne) dans le cadre du festival Minnuendo.



lundi 18 octobre 2021

Master Class à La Laiterie, Strasbourg le 24 octobre

Après la Master Class de Valence du 18 octobre, Christian Vander nous invite dimanche 24 octobre, le lendemain du concert de Magma à La Laiterie, à une nouvelle Master Class, mais à la différence qu'il n'y aura que Christian.

En fait, c'est la reprogrammation de celle de 2020 qui n'a pu avoir lieu pour les raisons que l'on sait.

Alors, rendez vous à la Laiterie de 15 à 18h00 pour en prendre plein les futs !!

Infos et location Ici

dimanche 17 octobre 2021

Magma à Rombas, 5 oct 2021


Jean-Christophe vous ayant tout dit du concert du 2 octobre 2021 de Biganos avec photos de Melle, je ne reviendrai pas vraiment sur le concert, certainement assez similaire mais plus sur son environnement, et quelques photos... Photos prises lors de la balance car interdiction (respectée par votre narrateur) pendant le spectacle.


La salle, divisée en deux parties, une tribune et la fosse qui a été remplacée par des gradins offrant un très bon confort et une bonne visibilité car tous les deux rangs l'on saute un rang, pratique pour ceux qui ne font pas partie des géants...


Très bonne sonorité, très justement rendue par Francis, une fois de plus magicien des consoles nous offrant un son ample et généreux. Le tout servi par de bons éclairages, ce qui est loin d'être fréquent, peut être aussi à la demande de ou des musiciens...


Bref, tout cela augurait une belle soirée à venir.

Revenons plus tôt dans l'après-midi. Journée très pluvieuse, et après m'être garé et avoir fait un petit tour du lieu je me dirige vers le Centre Culturel. La place devant la salle est tristement vide et bien grisâtre. En mettant mon nez sur la vitre de la porte du Centre Culturel je vois tout de même XXXX s'affairer à mettre le stand Seventh en ordre de marche. La vie de la planète Kobaïa est elle déjà bien vivante, quelques notes des premiers combattants sortent par quelques anfractuosités et réchauffent nos oreilles, enfin les miennes car il n'y a pas vraiment âme qui vive dehors !

Arrive deux personnes, salutations rapides, mais comme on a tous froid on ne s'éternise pas.
Je fais quelques pas et retrouve une personne debout sous la pluie un carnet et un stylo à la main (je l'avais déjà vu au même endroit 30mn plus tôt) et je tombe sur un visage connu, rasé de très très près, et pas que le visage, le crâne aussi, ce qui en surprendra d'autres plus tard. Je devise avec Didier Hébrard, c'est de lui qu'il s'agit, réfugié sous un escalier à fumer une cigarette. On parle des concerts des 1er et 2 octobre, des kms parcourus pour cette tournée, de la "centralité" de Vichy mais pas tant que ça, de la surpopulation terrestre, que la Covid n'est pas la solution à ce problème et bien d'autres pensées sociaux psychologiques, à ce moment là rejoint nous sommes par les deux comparses vu précédemment (relisez le texte, vous trouverez) qui s'avèrent être la cousine de Christian et son mari !



Nous devisons donc lorsque arrive un van noir. En sort en premier Christian, vite happé par l'homme au carnet voulant seulement un autographe, finalement amplement mérité, puis sortent, une, et puis deux, et puis trois, quatre et cinq femmes ! Mais que s'est il donc passé dans ce van ? Oui bah rien, car ce sont Stella, Isabelle, Laura, Sylvie, Caroline et aussi Hervé. Les chœurs réunis. Et tous lancent à Hervé une petite note d'humour sur sa belle nouvelle capillarité !


Du coup nous nous engouffrons tous dans les coulisses, retrouvant les claviers et les cordes déjà sur place (d'où la musique entendue précédemment, relisez à nouveau cette notice !). Tout le monde se met en place, néanmoins dans un ordre décousu, et la balance peut véritablement commencer. Caroline nous fait entendre quelques faces encore inconnues de ses talents certainement multiples chantant en brésilien sur un joli tempo de carioca. Ensuite essais divers, réglages, reprises, extraits, conseils, demandes, bref une balance quoi ! Isabelle formulera l'idée de débuter le concert par K.A. 1, ce qui avait l'air de tenter nos deux Vander mais finalement ne sera pas retenue. Votre reporter, oui moi, fera quelques photos et puis lorsque la troupe fera sa pause repas, s'éclipsera vers l'accueil, billet en main, attendant comme tout le monde de pouvoir entrer voir ce concert. 

Les titres seront, dans l'ordre prévu initialement, c'est à dire : Walomehndom*, K.A. 1, I Must Return, Stevie Vander,** Ballade Bossa "Stella"**, Mekanïk Destruktïw Kommandöh, The Night we Died.

Voilà, concert superbe, qui en aurait douté, sans pause sinon un rappel. Ambiance joyeuse, entrecoupée d'infos distillées par Stella sur les titres et l'album à venir. Un public conquis pour une musique conquérante, oui chaque instant vécu dans cette arène musicale est un réel bonheur pour tous. Des couleurs et des tensions différentes, des titres anciens et récents, du Magma pur et dur et du Tamla Zeuhl, de l'inédit ou rarement joué et d'autres entendus souvent. Bref, un concert arc en ciel. Magma est multicolore. Magma est tout, rien que ça !!!

* titre écrit par Thierry Eliez.

** titres aux noms provisoires.


mercredi 13 octobre 2021

Melle, Biganos, un Magma Libre et Vivant

Il nous aura donc fallu un an et demi pour retrouver le chemin des salles de concert et, enfin, renouer avec ce nouveau Magma que nous avions capté début 2020. Malgré cette étrange période, une jolie carte de visite est parue, sous la forme d'un double album live, permettant de garder le contact avec le nouveau groupe, voire pour certains de le découvrir.

Avec l'automne approchant, Magma a pu se réunir à nouveau pour préparer un répertoire inédit en vue d'un nouvel album. Alors que le bassin d'Arcachon se rapproche, les quelques échos publiés ici et là résonnent dans mon esprit... La Ballade Bossa... Stevie Vander... autant de thèmes de la fin des 70's laissés en jachère avant de retrouver une nouvelle vie, improbable certes mais avec Magma il ne faut jamais dire jamais mais... toujours...

La salle du centre culturel de Biganos peut recevoir 300 personnes à tout casser. L'ambiance est très détendue ici mais ce n'est pas la foule et cela en est presque choquant, Bordeaux est à 30 minutes seulement...  Quelques têtes connues mais pas tant que ça, la rupture de la fin 2019 aurait-elle laissé tant de traces ? Où bien ce sacré "pass sanitaire", allez donc savoir... A Melle, la veille, la salle était pleine...
Les absents auront tort, car Magma est redevenu Magma et n'évoque plus, ce qui était devenu, par moments, un tribute band célébrant un passé révolu. La musique vit à nouveau, module, évolue... Dès lors la rupture de l'automne 2019 en apparait d'autant plus judicieuse, la manière ne regardant finalement que les participants.

Bien sûr, le fait de disposer de nouveaux morceaux n'y est pas pour rien. En ouverture une composition de Thierry Eliez, assez complexe et qui gagnera en fluidité avec le temps. De belles tourneries rythmiques et des choeurs imposants et lyriques... La section vocale, qui a subi une légère modification depuis Juin, apporte une magnifique couleur en s'appuyant sur les teintes des différentes solistes selon les thèmes interprétés. K.A I est ainsi réapparu, bénéficiant de cet apport vocal inédit et rare car Magma a rarement eu les moyens d'avoir autant de chants sur scène.

Avec I Must Return, peu joué sur scène (79/82-83), les années s'enchaînent vers la période Tamla Zeuhl, un fugace souvenir du concert en banlieue nantaise en Mai 1983 traverse mon esprit, pas de Zuress exatique ce soir, ce n'est pas plus mal... Malgré un tempo un peu incertain, les voix sont à l'honneur, particulièrement Sylvie Fisichella dans un registre plus blues. Et, l'air de rien, voilà de quoi réhabiliter Merci au passage... Irions-nous enfin vers la grande réconciliation ?

Simon Goubert retrouve ici ce travail de rail fondamental pour la musique de Christian Vander, composée, rappelons-le au piano. Ce n'est certes pas un rôle gratifiant sous les spots mais la permanence de sa passion pour cette musique emporte tout sur son passage, force et respect se conjugant ici.
Les voix s'avèrent, au fur et à mesure du concert, d'une pertinence rare. La dernière arrivée, Caroline Szymkowiak se fond très naturellement dans l'ensemble avec un talent non démenti. 
Avec deux titres "inédits" le concert va prendre une teinte très marquée sur le plan vocal. Avec la "Ballade bossa", interprétée une ou deux fois début 77, c'est tant à un voyage temporel que géographique que nous sommes conviés. Voilà une Bossa qui ne dégénère pas si j'ose dire, mais véritablement jouée ici en Bossa, avec un énorme clin d'oeil à Kobaïa. Stella s'empare du chant Solo de ce thème qu'elle affectionne tout particulièrement et Rudy Blas développe les mélodies à la guitare. C'est surprenant, certes, mais cela confirme que ce groupe peut se permettre beaucoup de choses...
Avec Stevie, nous voici en pleine époque Tamla Zeuhl (1977...). Sauvé d'une cassette "à la maison", ce morceau est une véritable perle. Un thème lyrique, lumineux aux arrangements vocaux très réussis. Mais la rytmique n'est pas en reste ici, il y a de l'espace, de l'air, du swing dans ce Magma et Jimmy Top amène vraiment quelque chose au groupe, un jeu plus léger, plus contemporain... Je ne doute pas que ce thème soit un grand moment du prochain disque...


En l'attendant, Magma a remonté Mekanïk. Depuis 1978, j'en ai entendu un certain nombre, mais j'avoue que cette version a une belle dynamique : retour du discours kobaïen en intro, sons de cloches issus des claviers de Thierry Eliez, rythmique à la fois puissante et aérée... de très joli aigus, fort touchants, de Laura Garrato dans les chants Zeuhl. Une petite séquence de choeurs, assez rare (de 1973), a même été remontée le tout avec une belle souplesse et une jolie prestation d'Hervé Aknin particulièrement à l'aise au sein d'une telle équipe vocale. C'est fluide, prenant avec un spectre sonore enfin ouvert à nouveau. Et puis il y a, au centre de la scène, le responsable de tout cela. Bien sûr les années sont là, elles ne font de cadeau à personne. Il y a 50 ans c'était les premières versions da la Bossa qui dégénère mais la passion est toujours là, le feu couve toujours en Christian Vander, avec d'autres moyens mais une intelligence musicale jamais démentie.

Le groupe disparait de scène quelques instants, avant de revenir en configuration vocale pour The Night We Died, encore un extrait de Merci et porte ouverte vers Offering... Les lumières se rallument laissant en chacun l'image d'un groupe régénéré, uni, souriant. La rupture de l'automne 2019 avait permis à certains et certaines d'annoncer, une fois de plus, la fin du grand Magma. Force est de constater qu'ils ont eu, une fois encore, tort.


Un grand merci à Pierre De Ramefort pour ses belles photos du concert de Melle.

lundi 11 octobre 2021

KoSmïk muZïk millionnaire...!

Et oui, grâce à vous, nous sommes millionaire. Enfin, nous le sommes tous, 1 000 000 de pages vues pour ce blog, fondé et animé depuis le 6 octobre 2012 (Ici) par Mémorizator alias Jean-Christophe et rejoint très rapidement par feu Evelyne et moi même, Aredurno alias Franck. 

Alors merci à vous tous, combattant(e)s de la Zeuhl, et bien sûr nous serons à vos cotés pour de nombreuses décennies et de nombreux articles à venir ! 



samedi 9 octobre 2021

Magma , interview et extraits du concert de Rombas du 7 octobre


Thierry-Mro GraphicDesign a dégainé plus vite que les autres. Merci à lui pour l'info. 

Après avoir discuté avec l'équipe vidéo à Rombas, ils m'avaient effectivement donné l'info qu'allait être diffusé sur Rombas Télévision des images voire plus du concert du 7 octobre. Ils n'avaient la possibilité que de filmer la balance, le premier titre joué ainsi que sur le final de MDK. Cerise, une interview a aussi été glissée. 

Ce sont ces images que vous pouvez découvrir .

vendredi 1 octobre 2021

Christian Vander Trio en VOD le 24 octobre, concert Triton !

Réservez votre soirée du dimanche 24 octobre à
20h30 car ce soir là vous pourrez voir ou revoir un concert du Christian Vander Trio filmé au Triton le 24 septembre 2021. 
Bien sur il sera visible sur la base des concerts du Triton au-delà de cette date du 24 octobre.

Visible via la plateforme VOD.LETRITON.COM

A voir Ici