vendredi 25 mars 2022

Au tour de Köhntarkösz !

Après MDK voici le moment pour Köhntarkösz de renouer avec le vinyle. Une nouveauté cependant, avec une pochette ouvrante, que j'imagine incluant les paroles apparues, il y a quelques années, à l'occasion d'une réédition CD. 

En précommande le 4 Avril pour une sortie, en série limitée, le 6 Mai prochain.

mercredi 16 mars 2022

One Shot au Triton ce samedi avec un disque


Après un concert dédié à James Mac Gaw le 9 Octobre dernier, le groupe retrouve la salle des Lilas ce Samedi. Une occasion de fèter la sortie du "live" A James... L'histoire continue... 



jeudi 3 mars 2022

Un nouveau piano pour un solo


Avec les années, les occasions de voir Christian Vander dans cette formule se font rares. Depuis 2018, et une ultime date phocéenne, pas la moindre date... Si on rajoute, là dessus, la pandémie, ses confinements et autres péripéties autant dire que j'avais fait une croix dessus. C'était sans compter sur la fidélité du batracien des Lilas qui offre, là, une occasion à Christian de s'exprimer, qui plus est sur un piano tout neuf, accordé quelques minutes avant le concert.

Le public arrive sagement, il est rapidement évident que la salle ne sera pas remplie... Suites du covid ? Difficultés à sortir du contexte Magma ? Manque de curiosité ? Christian en parlera plus tard dans la soirée, il n'y avait effectivement pas de batterie... Le concert a finalement lieu dans la salle "historique" du Triton et c'est tant mieux. 
La set list est "classique" avec cependant le plaisir de réentendre le thème en hommage à René "Stündëhr" Garber jusque là peu joué. A l'instar de l'Homme Seul, morceau "oublié" en ce Samedi, le thème est toujours sifflé.
Christian s'excusera plusieurs fois de ne pas avoir pris assez de temps pour répéter avant ce concert. Il est vrai que ces derniers mois, si "curieux" ont eu de quoi nous faire perdre le fil, à tous...
Le musicien s'est présenté avec une jolie forme, faisant plaisir à voir. La voix est chaleureuse et présente et le piano sonne très bien effectivement. Le fait de ne pas avoir pu "trop" travailler préserve la fraîcheur de l'ensemble en évitant le piège des improvisations trop longues. En ce sens, le concert de Samedi était exemplaire, fragile mais accompli, intime mais intense. 
    
Cette formule reste le meilleur moyen pour découvrir ce qui se cache derrière l'apparente violence de Magma : une extrème sensibilité, un lyrisme exacerbé, un parcours personnel débarrassé de tout opportunisme pour suivre une vision intérieure. Alors certes, nous sommes plus près ici d'Offering que de Mekanïk Kommandöh, c'est sans doute ce qui pose problème à certains dont le compteur semble être resté bloqué dans les 70's.
Un souhait, cependant, que ce répertoire finisse par être enfin enregistré...

Photos N&B : Jean-Christophe Alluin
Photos couleurs : Franck Poignet