KoSmïk muZïk
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lundi 30 décembre 2024
MAJ C'est fait : Laurent Thibault annonce la sortie de la réédition de Univeria Zekt en vinyle avec un 45 tours bonus !
dimanche 22 décembre 2024
Magma en répétition publique au Triton ce 14 décembre 2024, l'apothéose finale !!
Sur la première date, Eurydice, nouvelle mais plus tellement, plume provençale de ce blog, nous avait fait un très bon et beau résumé (Ici) illustré de très belles photos mais quelques personnes n'ont pas été très satisfaites de la forme, voire de la formule de ces répétitions, et, en plus pas toujours de manière courtoise. Certes, libre à chacun d'avoir son opinion, positive ou négative, mais ceux qui, grands visionnaires du futur, ont dit "ciao" Magma, auraient mieux fait de tourner 7 fois leur langue & leur clavier d'ordi anonyme dans leur bouche (ou de celle de leur choix, mais SVP, pas la mienne...). On verra bien si certains révisent leur point de vue.
Alors, concernant ce 14 décembre, les couloirs et allée du Triton se sont remplis dès 13h00, des visages connus et toujours fidèles malgré un tarif inhabituel pour notre troupe dans cette salle, mais ramené à l'heure cela s'avère finalement très accessible (moins de 10€/heure). Nous voyons certains musiciens fendre une foule en liesse (oui, j'exagère, mais à peine 😄) afin de pénétrer dans le mythique espace "lilasien", un bassiste de renom arrivant même à vélo afin de préserver nos petits poumons noircis... Les portes s'ouvrent et la foule transie (de froid & d'impatience) entre dans l'antre...
Comme vous le savez, sinon on vous l'apprend, cette date était complète, et comme pour le pain, complet, il y avait le son, un son amélioré par de nouveaux équipements, ce n'est pas moi qui le dit mais la publicité du Triton. Une caméra était présente, comme pour les autres soirées, et, en en parlant avec Francis et Jacques Vivante (le frère du boss), cela devrait après montage aboutir sur les vidéo et streaming du Triton. Comme ça vous pourrez voir et vérifier que l'on vous a dit toute la vérité, rien que la vérité, promis, juré, craché...!On ne vous apprendra rien, les salles du Triton ne sont pas en concurrence coté surface de scène avec l'Accord Arena La Défense ou le stade de France, donc forcément 11 musiciens et leurs instruments, ça prend de la place. Du coup, mais pas que pour ça, Stella était face à la scène dans le couloir central, dos au pilier, juste à coté de moi (elle a été très sage toute l'après midi, je peux en témoigner). Au passage, sur ma gauche était assise Mme Jimmy Top mère, j'étais vraiment bien entouré ! Mais il y a aussi une compensation pour le public, une très grosse compensation, on peut être vraiment au contact des musiciens, moins d'un mètre, ce qui n'est plus guère possible de nos jours.
Le concept de ces 3 journées, répétitions avec public, veut dire que les musiciens jouent des morceaux ou des parties de morceaux, que certains demandent à revoir telle partie de tel thème, qu'ils font, volontairement ou non (!!??) des couacs, des problèmes de tempo... Bref, ça sert à faire des réglages, des révisions, des essais et autres. Ah, n'oublions pas non plus que le noir n'était pas la couleur vestimentaire "imposée" même si elle reste de mise et pas que pour Zébehn Straïn Dë Geustaah ! Et puis aussi l'ambiance, sur et hors scène est joyeuse, détendue, animée de diverses plaisanteries tout en restant très pro et concentrée.
Des couacs il y en eu, volontaires, involontaires (je l'ai déjà dit ?!!?), avoués ou dénoncés (ça, c'est pas beau !) Isabelle nous a concédé des erreurs, Stella a oublié de chanter tel passage (et a eu du mal à le reconnaître !), Simon n'est pas parti au bon moment ou sur la bonne gamme sur tel thème... Les réglages aussi, Stella n'étant pas sur scène, trouvait que Rudy jouait beaucoup trop fort en appelant presque à l'avis du public (puisqu'elle s'y trouvait au milieu). Etant moi même au 2ème rang, le son est plutôt "global" donc cela ne me dérangeait pas si Rudy jouait fort. Et jouait-il vraiment fort ?? D'ailleurs à plusieurs reprises il s'est élevé contre cette mise au pilori, cette injustice flagrante jusqu'à en être contraint de quitter le plateau. Bon, c'est surtout parce qu'il n'avait pas à jouer à ce moment là !! Cela nous donne l'occasion de voir et surtout d'entendre Christian dans un autre registre, l'humour vandérien, quand le Maitre peut mettre au millimètre ses plaisanteries et mots choisis. Un régal !
Ce samedi a été divisé en trois parties, de 14h20 à 18h45.
Nous eûmes en 1ère partie K.A. Ca tapait fort, ça frappait dur, ça grattait nerveusement et ça chantait haut ! Ah ce divin moment avec Om Zanka, découvert (pour moi) sur Inédits et entendu sur scène au milieu des années 2000 quand K.A. fut remonté et enregistré. Une espèce de condensé de Magma en quelques minutes, une montée progressive, un tempo lancinant et envoutant vers une apothéose volcanique, explosive ! Waow, rappelez vous Monseigneur dans Moi yen a vouloir des sous, "c'est le pied mon fils, le pied" disait-il. Et quel pied, celui d'un basketteur au minimum !! Cette 1ère partie a bien duré 1h40 environ, une pause a donc été prise, ce qui permet à tous et en fonction, de recharger les batteries, d'encrasser ses poumons, de remplir et/ou vider sa vessie, de discuter un peu et de se détendre le fessier de sièges pas si moelleux que ça...!
En deuxième partie, et pour une durée similaire, Magma nous a proposé "Auroville, La Dawotsïn, Dëhndë et Hhaï". Christian, nous ayant parlé de sa fracture ouverte à fort écoulement sanguin, a préféré lever le pied, enfin plutôt le bras droit, en cela poussé par les conseils avisés et protecteurs de Stella. Et donc nous l'avons retrouvé au chant sur des thèmes plus aériens, nous rappelant combien le départ trop tôt de Michel Graillier l'affectait et combien aussi celui de son meilleur ami René "Stundehr" Garber lui pesait. Nous aussi. Ces divers thèmes que nous avons entendu ces derniers temps en concert ou en rappel, nous rappelle combien est forte et diverse l'œuvre du (même des) Maitre, La Dawotsïn étant pour mon cœur , mon âme et mes oreilles, un des Graal de Magma.
La troisième et dernière partie, un peu plus courte, a été consacrée à Félicité Thosz. Christian était sur son siège à la batterie, mais juste pour taper ses cymbales ou donner un bon coup sur un de ses futs afin de marquer un temps ou une rupture. Du regard ou de la parole, interrogeant Stella pour jouer ou non, elle finit par lui demander ce qu'il voulait faire ! Alors il est reparti de plus belle à jouer, à se libérer d'une contrainte certainement salvatrice mais oh combien pour lui contraignante ! D'ailleurs sur ces 2ème et 3ème sets, on voyait bien que cela le démangeait de ne pouvoir pas jouer comme il l'entendait et le souhaitait, comme un gamin, un gamin de 76 ans, jeune, heureux, rayonnant, débordant d'énergie. Le pied !! (je l'ai dit plus haut, ah oui ?!? bizarre, vous avez dit bizarre mon cher cousin, comme c'est étrange...). Tiens, au passage, nos cantatrices reviennent toutes avec un beau chemisier en soie japonais, offert par Itoh, venu tout spécialement (??) du Japon. Il a eu du coup sa minute de gloire sous nos applaudissements. Un couple venant du Chili a eu le droit aussi aux remerciements de Simon, et devant moi un autre couple italien a lui aussi assisté au concert. Le monde entier réuni dans 80m carré !!
Comme à chaque fin de cession de ces trois journées, Simon (enfin si c'est lui qui à chaque fois en était le préposé) a demandé au public si quelqu'un voulait posé une question, dire quelque chose... Sans doute impressionné, le public n'a pas osé intervenir. Je me suis donc lancé à en poser une, grandiose... A savoir : "Christian, as-tu posé des bandes anti-dérapantes dans ton escalier ?" Il me regarde d'un air dubitatif (peut être même consterné...) et Stella précise du coup "oui, comme tu es tombé dans ton escalier, as tu mis des bandes sur tes marches ?" Il nous répond "mais non, je ne suis pas tombé dans l'escalier, je suis tombé debout !!!" Eclat de rire général dans la salle ! Il précise alors qu'il était pieds nus, qu'il avait des invités et que comme il faisait chaud il voulait ressentir la fraicheur du sol, qu'il y avait une grille au pied du fameux escalier et que c'est là à ce moment qu'il est tombé, se fracassant le bras sur une marche. Aidé aussi, a-t-il précisé, par deux bouteilles de scotch !! Maintenant, vous savez tout de cette histoire de fracture, de marches d'escalier et d'annulation/report de concert.
Profitant de la présence à mes cotés de Stella, je lui ai demandé si le répertoire du jour préfigurait celui de la tournée 2025. Elle m'a et nous a indiqué que celui-ci n'était pas encore arrêté. pour le savoir, il faudra venir, aux concerts. Nous y serons. Et vous ???!!!??? Elle m'a aussi dit que son livre autobiographique sur sa carrière et Magma, était fini d'écrire, mais elle doit encore le relire et le faire relire avant de l'envoyer à l'éditeur, lui n'étant pas encore trouvé même si de sérieuses pistes existent.
A noter qu'à l'origine, ces journées étaient partagées entre musique dans la salle 1 et le film "Tristan et Iseult" dans la salle 2, et rencontres ici et là pendant les pauses. Le concept a marqué ses limites car le film n'a pas été diffusé le 14 décembre (ainsi que le 28 novembre ?) car entre le film ou la scène, le choix est rapide. Et en plus on perdait sa place.
Voilà, il fallait vraiment être là aujourd'hui, et tant pis pour les grincheux qui n'ont pas voulu y être, tant mieux pour ceux qui y étaient et dommage pour ceux qui n'ont pas pu venir.
Votre dévoué, qui, sur un ton humoristique, lequel j'espère, ne vous a pas irrité mais représente plutôt le reflet d'une journée plus que plaisante, passionnante et joyeuse. Deux sensations qui seront les vôtres j'espère, en cette période de fêtes.
NB : que Thierry et Rudy me pardonnent, mais leurs photos n'étaient pas à la hauteur, j'en suis désolé...
Hamtaï !
lundi 9 décembre 2024
Anaïd en grande formation en Avril 2025
Comme vous le savez, nous soutenons particulièrement Anaïd au travers de ses aventures depuis sa refondation en 2014. Le groupe a un nouveau projet pour 2025, une vision orchestrale (cordes et vents) et dansante de sa musique pour un concert unique qui sera enregistré ef filmé en vu d'un double album live. A cette occasion, le groupe sera également renforcé par Sophia Domancich aux claviers.
Evidemment un tel projet demande des moyens. Le groupe s'appuyant sur son réseau local, le concert aura lieu à Saintes le Dimanche 13 Avril.
On peut l'aider en ligne en réservant sa place, en réservant le futur disque et plus encore...
C'est ICI pour les dons et le support...
samedi 7 décembre 2024
MàJ, Magma, les concerts 2025 annoncés
Après un accident (chute au pied de son eskalathör) survenu en août 2024 et la tournée automnale de 2024 reportée à 2025, la marche (d'escalier) reprend sa voie (et ses voix) céleste !
Et bien sûr, cela sera mis à jour au fur et à mesures des infos reçues.
Voici le planning annoncé ce jour :
dimanche 1 décembre 2024
Ad Vitam duo en concert
Ce sera sous la forme d'un duo que le groupe se produira en ce mois de Décembre : le 11/12 au Red Lion de Marseille.
mardi 26 novembre 2024
Une Xzonn à défendre
Une partie de la réponse est donnée dans le nom du groupe, aussi bien que le titre du disque, qui nous invitent à regarder ailleurs. Ni Paga groupe, ni résurrection de Weidorje, c’est une musique différente, tout aussi intense, vivante et subtile, dont chaque détour surprend et séduit. Certes, cette musique se dégage du lyrisme magmaïen, où une voix porte la musique (et nous emporte), car ici tout chante, les claviers comme la basse, tandis que la voix, discrète, endosse parfois un rôle harmonique. Les morceaux, au nombre de six, sont comme autant de petites suites, composées en séquences d’une grande richesse. D’autre part, que le titre, Ondes, renvoie à la dimension vibratoire de cette musique, constitue une parenté évidente avec l’univers magmaïen. Mais ce mot désigne aussi bien, de manière poétique, l’eau, ce qu’illustre thématiquement la photo de la pochette et ce à quoi renvoie cette musique, empreinte de poésie et de mystère.
Le disque s’ouvre avec « IC1101 », du nom de l’une des plus grandes galaxies de l’univers. Construit initialement autour d’une boucle funky et faussement facile, il offre un dialogue tout en tension entre des claviers à l’ampleur quasi symphonique et une basse tellurique et inquiétante, jusqu’à l’intervention de la clarinette de Stéphane Chausse, tour à tour lyrique et plaintive.
Le deuxième morceau présente un début apaisé et tendre, sur un tempo moyen, sur lequel se greffent des lignes de basse répétitives construisant une boucle envoûtante. Son titre, « Processionnaire », est bien choisi : c’est l’image d’une marche qui surgit à l’écoute de cette pièce, dont la lente montée chromatique accompagnée d’une batterie de plus en plus présente contient des réminiscences de Weidorje. Toutefois, comme les autres morceaux de ce beau disque, il donne lieu à un développement inattendu et se conclut par une séquence balançant entre lyrisme et apaisement, où le chant d’A. Paganotti, que l’on n’a pas entendu depuis longtemps dans cet emploi, fait merveille.
Le troisième morceau, « Obsess », s’ouvre avec un rythme funky qui dessine une boucle rythmique sur laquelle se superposent les sonorités froides et dissonantes des claviers, évoquant le paysage hivernal de la pochette. C’est un morceau où les mélodies foisonnent, dans lequel tous les instruments endossent un rôle mélodique, d’abord les claviers, puis la basse, tandis que la batterie impose un cadre rythmique implacable qui donne toute sa dynamique interne à cette composition. On n’est pas très loin du King Crimson période années 80, avec ses rythmiques diaboliques et ses climats lunaires, ni de certaines tourneries du Miles électrique période Pangea.
Le morceau suivant, titré « Ikari » (serait-ce le nom d’un héros d’animé japonais ?) est une composition plus onirique, apaisée et mélodique, reposant sur un dialogue entre la basse et les claviers, jusqu’à ce que la clarinette et la flûte de S. Chausse lui donnent un tour plus lyrique.
Avant le dernier morceau, l’un des plus réussis de l’album, vient le tour de « Karl », boucle rythmique prenant la forme d’un riff de deux notes, où l’on retrouve à nouveau le chant d’Antoine Paganotti, et dans lequel les lignes de clavier, avec leurs sons déchirés et saturés, tiennent un rôle à la fois rythmique et mélodique.
Puis vient le dernier morceau, « Fast », pièce de choix de l’album. C’est, dans une première séquence, un funk détraqué, avec sa basse magmaïenne, où la mélodie est constamment sur une ligne de crête, sous la menace des sons distordus de la guitare et des claviers. C’est ensuite le chant sans paroles d’Antoine Paganotti, qui délivre une mélodie qui ne va jamais là où on l’attend. C’est enfin une sorte de polyphonie instrumentale (on me pardonnera cette expression bizarre) où tout chante à nouveau : guitare, claviers, basse, conclue par un solo de clavier électrique sur une rythmique pleine de tension, avant qu’une nouvelle accélération ne précipite une fin brutale.
Voilà par conséquent un excellent disque, dont la musique est audacieuse, originale et pleine de feu. Il est à souhaiter que les amateurs de Magma, et plus largement de musique, auront la curiosité de le découvrir et donneront l’envie à ses auteurs de prolonger leur aventure musicale.
S.G.
samedi 23 novembre 2024
Un Caillou de passage au Triton
davantage l'empreinte de la formation actuelle. Alors, bien sûr, ce n'était que le troisième concert et tout le problème est sans doute là ! Il devient extrèmement difficile de tourner avec ce genre de propositions musicales et donc de forger une musique vivante au travers de la scène. Depuis le Covid, la donne a changé, les temps se sont durcis et je crains le pire pour les mois à venir...
samedi 16 novembre 2024
Un mode immersif pour le public de Magma
Lorsque nous arrivons, un peu sur le fil, la salle est quasi pleine. La date n’a pas été annoncée sold out, contrairement à celle du 14 décembre, mais il s’en faut de peu. On reconnaît dans le public quelques habitués, on essaie de trouver une place tant bien que mal. Les instruments sont installés sur la scène, claviers et piano face à face, forêt de micros et au milieu la batterie en majesté. Vers 14h tous rentrent, se placent, et c’est Stella qui inaugure. Une mélodie fredonnée en s’excusant d’une petite fatigue vocale liée à ces trois jours de travail intensif, posée sur le piano de Simon. Puis elle présente en quelques mots la démarche, de l’envie de partager la musique de manière différente, de convier le public à passer quelques heures avec les musiciens, sans programme prédéfini, et « comme si nous n’étions pas là ».
Finalement, la répétition n’aura pas duré jusqu’aux 20h annoncés, mais nous aurons quand même pu partager 4 bonnes heures avec le groupe, dans cette forme particulière mais, d’une certaine façon, privilégiée. Deux autres opus vont suivre, avant Antibes et la tournée de 2025, dont nous attendons avec impatience l’annonce des dates et des lieux !